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Publié le 28 Janvier 2013

Un nouveau livre expose l’indifférence du monde envers les nazis après la Seconde Guerre mondiale

 

Par Zach Pontz – Algemeiner - adaptation française : Hanna Lévy

 

Un nouveau livre prétend que les Etats n’étaient pas disposés à traquer les criminels nazis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en raison « d’intérêts particuliers ».

 

Le Daily Mail britannique écrit que, dans ce livre, «La chasse aux nazis : Les dictateurs d’Amérique et la Punition des crimes nazis », l’historien allemand Daniel Stahl, désigne les « comportements des gouvernements de l’après-guerre » comme une « coalition des indécis».

 

Stahl écrit que les Français craignaient que les poursuites judiciaires exposent leur collaboration pendant la guerre, les Sud-américains craignaient la mise en lumière de leurs propres régimes meurtriers et les Allemands de l’Ouest voulaient aider leurs « vieux camarades » à s’échapper. L'article du Daily Mail se réfère spécifiquement à Joseph Mengele, «l'ange de la mort», Gustav Wagner, responsable de 150.000 morts dans le camp d'extermination nazi de Sobibor et le colonel SS Walter Rauff, l'un des promoteurs des « camions à gaz » utilisés pour tuer des Juifs avant la construction du camp de la mort permanent. Même Interpol, l’organisation internationale de la police criminelle, n’a pas aidé à traquer les nazis.

 

Le Secrétaire général d'Interpol, Marcel Sicot, a déclaré, lorsque des organisations juives en 1962 ont demandé à Interpol de les traquer plus fermement: « Pourquoi les criminels de guerre devraient-ils être poursuivis puisque le vainqueur impose de toute façon, toujours ses lois ? « Aucune entité internationale ne définit le terme « criminel de guerre ». Sicot a ajouté qu'il considérait la poursuite pénale des crimes nazis comme «la justice des vainqueurs».