Aux policiers, gendarmes, pompiers et militaires, la France reconnaissante

17 Novembre 2015 | 1673 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

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Souvent l’on oublie de parler d’eux

 
L’on pense qu’il fait partie de leur mission de traquer les méchants et les criminels, sans sourciller. Parce que, justement, cela fait partie de leur mission.  Oubliant par là-même que ce sont aussi des hommes. Et que ces hommes risquent à tout moment leur vie, pour traquer ceux qui nous veulent du mal.
 
Plusieurs articles ont été publiés pour expliquer comment les hommes de la Brigade de Recherche et d’Intervention ont mené l’assaut au Bataclan. France TVinfo raconte : 
« les policiers ouvrent cette dernière porte donnant sur un étroit couloir d'une dizaine de mètres. Immédiatement, les terroristes ouvrent le feu, repliés derrière les otages. 
 
Les hommes de la BRI répliquent. Preuve de la violence des échanges, le bouclier des policiers, dont 20 minutes, publie la photo, est criblé d'une trentaine d'impacts. Une demi-douzaine de grenades explosent. Des détonantes pour aveugler les terroristes, et des défensives pour progresser. 
 
Le Raid arrive alors en soutien, permettant aux hommes de la BRI de se lancer vers 23 heures dans l'exploration des étages. Deux colonnes progressent, chacune par un escalier et derrière un lourd bouclier de protection. Les policiers ouvrent des portes, permettant à des spectateurs de s'échapper. 
 
Terrorisés, ces derniers sortent des placards ou des faux plafonds. A ce moment-là, toujours aucun coup de feu n'a été échangé entre les forces de l'ordre et les kamikazes. A 23h15, les hommes de la BRI se retrouvent devant une nouvelle porte, derrière laquelle les deux tireurs retiennent en otage une vingtaine de spectateurs. Selon20 minutes, ils se servent de l'un d'eux pour crier aux policiers qu'"ils sont une vingtaine. »
Nous devrions rendre hommage à la BRI et au Raid, pas seulement le ministre de l’Intérieur. Mais, la Nation toute entière. 
 
Parce que ces hommes sont les chevaliers des temps modernes. Parce qu’ils ont du courage, un infini courage, parce qu’ils nous protègent, les citoyens que nous sommes, parce que ce sont des héros, parce qu’ils tombent sous le feu, parce que certains sont morts pour la France.
Il fut un temps où l’on conspuait les policiers, il fut un temps où on les qualifiait stupidement de SS. Il fut un temps où porter l’uniforme valait moqueries et railleries.
Ce temps est révolu. 
 
Aux policiers et aux militaires qui veillent dans nos gares, dans le métro, qui protègent les écoles, les synagogues, qui arpentent les rues, qui traquent les terroristes, il faut dire merci et ajouter : la France reconnaissante.