Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Israël face à ses ennemis

21 Décembre 2018 | 247 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Depuis l’arrivée au pouvoir du Président américain Donald Trump, le contexte géopolitique au Proche-Orient est plus que changé. Rompant avec une diplomatie traditionnelle, Trump n’a cessé de surprendre. Après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et y avoir déplacé son ambassade, le président américain poursuit son chemin et prend des décisions qui   à chaque fois perturbent et interpellent.

Cette semaine encore, il a annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie affirmant que « les États-Unis n’ont pas vocation à être le gendarme du Moyen-Orient ». Cette déclaration inquiète tous les protagonistes de la région. Paris, Londres et Berlin estimant que « la coalition internationale contre l’État islamique a fait d’énormes progrès mais qu’il reste encore beaucoup à faire. »

Il faut surtout noter l’inquiétude des milices kurdes qui se retrouvent sous la menace d’une nouvelle intervention turque.

Au niveau israélien, l’annonce modifie l’équilibre précaire et place Israël face à son ennemi iranien installé en Syrie. Aux USA, elle a même entraîné la démission du ministre de La Défense. Cette nouvelle donne peut-être source d’inquiétude mais il semble, tout de même, évident qu’elle a été prise après des échanges entre au moins les trois principaux protagonistes que sont les Israéliens, les Américains et les Russes.

Chacun cherchant depuis longtemps à se débarrasser d’un ennemi dangereux ou d’un allié encombrant. Il est grand temps, comme ne cesse de le répéter le premier ministre Israélien, de voir l’Iran se retirer de la frontière Nord d’Israël.

Rappelons combien cette présence, tant en Syrie qu’au travers de sa branche Hezbollah au Liban, est une source de tension permanente et une menace vitale pour toute la population israélienne du Nord.

La découverte des tunnels et les interventions israéliennes prouvent chaque jour ce danger.

Un petit jeu s’étant même mis en place qui permettait à Israël de frapper son ennemi en territoire syrien et libanais sous le regard tolérant des responsables militaires russes.

Mais ce processus semble atteindre ses limites et la décision américaine surprenante, va redistribuer les cartes et surtout les responsabilités. Ces responsabilités, que nul ne veut assumer officiellement, préférant une attitude hypocrite vis-à-vis des terroristes du Hezbollah et des tyrans de Damas et de Téhéran.

Donald Trump reste et demeure imprévisible. Il perturbe une mécanique diplomatique qui jusqu’à ce jour,  avouons-le, ne s’est pas montrée très efficace. 

Il faut parfois des électrochocs pour redémarrer un cœur qui ralentit dangereusement. Espérons que comme pour le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, après les vociférations et les déclarations intempestives, le bon droit et le courage sauront vaincre les dictateurs et terroristes qui mettent à feu et à sang le moyen orient. 

Cette annonce américaine prouve une fois encore qu’Israël n’a d’autres choix que d’être fort, courageux, libre, et indépendant.   

Gil Taieb 

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