Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - L’agression du jeune israélien montre à quel point notre société est rongée par la haine d'Israël

13 Décembre 2019 | 437 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Billet d’Ariel Amar*, pharmacien

 

Dimanche 19 avril, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 77ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant au cours duquel, ensemble, nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bruno Halioua nous parle avec émotion de Milo Adoner.

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Israël

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Cette semaine, dans le métro parisien, un jeune israélien a été agressé violemment alors qu’il laissait un message en hébreu à son père. Cette nouvelle agression n’est pas un simple fait divers mais le témoin de la violence qui règne dans notre société. Elle est le résultat d’un climat de haine entretenu depuis de nombreuses années par tous ceux qui diabolisent Israël, montrent du doigt son peuple et font de tous les Juifs des cibles. 

Depuis trop longtemps déjà la propagande antisioniste gangrène notre société.

Derrière le bras de l’agresseur, il y a le résultat du discours antisioniste diffusé dans nos villes et nos banlieues et qui poussent à la haine d’Israël.

Et derrière les blessures du jeune Yogev, il y a la haine du juif. 

En France, à Paris, ville dans laquelle passent chaque année près de 60 millions de touristes, la seule langue qui mettrait en danger serait l’Hébreu ? 

Le jeune Yogev n’a pas été agressé pour être volé mais parce que son agresseur l’aurait identifié comme Israélien. À cela s’ajoute le manque de réaction de toutes les personnes spectatrices parce-qu'inactives, restées là sans réagir. Elles ne sont peut-être pas antisemites, mais elles sont dramatiquement peureuses et passives. Elles regardent sans agir, ou pire elles détournent le regard.

Par leur manque de courage et de réaction ces personnes là laissent libres les agresseurs de femmes seules, de personnes fragiles, de touristes ou de toute autre victime des prédateurs qui circulent en toute impunité et sans crainte.

Une fois encore, l’agression du jeune israélien montre à quel point notre société est rongée par la haine et par l’individualisme. 

« Lorsqu’on agresse un juif on agresse la France » déclarent nos responsables politiques. Il faut aujourd’hui le courage d’agir et affirmer que lorsqu’on agresse un Israélien pour ce qu’il est et représente, c'est à dire un citoyen du seul État juif au monde, il s’agit d’antisémitisme, et que l’on met en danger la liberté.

J’aimerais terminer par le résultat du vote britannique, qui, en dehors d’affirmer une volonté politique et un choix, a rejeté, je l’espère définitivement, le leader du Labour Party  qui avait fait de l’antisémitisme et de l’antisionisme son cheval de bataille.

Par leur vote, les Britanniques ont non seulement réaffirmé leur volonté politique mais ont désarçonné un cavalier haineux antisémite.

Gil Taïeb 

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