Blog du Crif/Stop Boycott - L’appel au boycott pour les nuls

04 Juillet 2018 | 1231 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

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Actualité

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

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Opinion

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

En France, même s’il semble encore aujourd’hui complexe de faire valoir la loi sur ce terrain, l’appel au boycott est condamnable. C’est en parvenant à comprendre ce qu’il signifie et ce qu’il engendre que l’on peut faire progresser les démarches pour faire condamner les propos et actes qui en découlent.

Un petit cours de droit ne nous fera pas de mal…

Deux fondements juridiques permettent de poursuivre des appels au boycott :

L’Etat a clarifié sa position en février 2010. La « circulaire Alliot-Marie » devient l’ennemie jurée des militants appelants au boycott des produits israéliens. Le texte incite les procureurs à donner « une réponse cohérente et ferme […] aux appels au boycott des produits israéliens » sur le fondement de la provocation publique à la discrimination envers une nation.

La cour d’appel de Colmar a également estimé que l’appel au boycott était bel et bien condamnable : « La provocation à la discrimination ne saurait entrer dans le droit à la liberté d’opinion et d’expression dès lors qu’elle constitue un acte positif de rejet, se manifestant par l’incitation à opérer une différence de traitement à l’égard d’une catégorie de personnes, en l’espèce les producteurs de biens installés en Israël.