Par Sophie Taïeb le 3 Mai 2016
Les campagnes de boycott d'Israël, mouvements antisémites qui sous couvert de "boycott des produits fabriqués dans les implantations" tentent de perturber toute activité économique, académique ou culturelle d'Israël en France et de par le monde, sont présentes en France depuis de nombreuses années.
Ces campagnes mensongères qui déversent une propagande haineuse sur les réseaux sociaux et dans les lieux publics ont été démasquées depuis bien longtemps par les pouvoirs publics. Considérées comme antisémites par le Premier Ministre, condamnées par des voeux des mairies de Paris et Toulouse, combattues dans le monde... ces associations ont néanmoins toujours pignon sur rue.
Ce nouvel antisémitisme a pour habitude maintenant de perturber l'ordre public, à Paris et en province. Tous les weekends, des poignées de militants crient leur haine d'Israël et de l'ensemble de ses habitants dans les rues de France. Les militants se déplacent aussi dès qu'un artiste israélien se produit quelque part. Preuve de leur antisémitisme, ils se déplacent même quand un artiste juif, non israélien, se produit quelque part, quelque soit sa couleur politique.
Il est temps de réagir et de ne pas laisser s'installer des groupes antisémites dans nos rues.
Parmi les champs d'action possibles, certains ont montré l'exemple : ainsi en Autriche et en Allemagne, les banques qui géraient les comptes des associations prônant le boycott ont tout simplement fermé les comptes concernés. En Autriche, le groupe Erste a ainsi fermé le compte de la campagne BDS, et en Allemagne DAB Bank, filiale de BNP Paribas a fait de même.
Qu'en est-il de la France ?
Pour l'instant, le Crédit Mutuel et BNP Paribas abritent les comptes respectivement du BDS et de CAPJPO Europalestine.
Ces banques, ce faisant, abritent des associations antisémites aux activités illégales.
Il est temps de leur demander de prendre exemple et de fermer la porte à ces organisations !