Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lecture de Jean Pierre Allali - La médecine du bon sens, par le Professeur Michel Lejoyeux

06 Février 2019 | 172 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bruno Halioua nous parle avec émotion de Milo Adoner.

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

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Opinion
Portrait de Marc Lévy
Blog du Crif - Une leçon de vie
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17 Février 2021
Catégorie : Israël, Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

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La médecine du bon sens. Un programme pour une vie saine et harmonieuse fondé sur l’expérience de nos ancêtres, par le Professeur Michel Lejoyeux*

Professeur de psychiatrie, spécialiste des comportements addictifs, le professeur Michel Lejoyeux est chef de service à l’Hôpital Bichat. Il nous propose régulièrement des ouvrages de qualité où l’optimisme le dispute à la connaissance intime de l’être humain. Dans son nouveau livre, il développe avec bonheur et talent, quatre grands principes : la Préhistoire, la Chine, Hippocrate et Paracelse. Chacun de ces principes s’inspire, selon lui, d’une grande époque de l’humanité, dont certains usages sont toujours valables de nos jours. Quatre grands principes, quatre armures pour affronter la vie au quotidien.

Il faut, nous dit l’éminent psychiatre, prendre exemple sur nos ancêtres, les hommes des cavernes et, d’une certaine manière, « réhabiliter le bavardage ». Les chamanes, avec l’usage des plantes et la pratique de l’incantation, ont encore leur mot à dire. Un exemple parmi bien d’autres : « l’Expérience de la Préhistoire prouve que l’on peut vivre et même que l’on vit mieux sans grignotage ». Et c’est précisément ainsi que vivaient nos ancêtres qui pratiquaient, par ailleurs, le « jeûne préhistorique », un exemple à méditer et à suivre.

Pointant l’abus de sucre comme l’un des maux de notre société, Michel Lejoyeux écrit, non sans humour : « Si les Néandertaliens avaient goûté aux bonbons, ils n’auraient sans doute pas quitté leurs cavernes ni résisté aux prédateurs et aux glaciations ». Les hommes des cavernes dégustaient, eux, la caroube, un produit aux qualités impressionnantes et buvaient beaucoup d’eau parfois additionnée de menthe. À ce propos, l’auteur nous révèle qu’un archéologue israélien de Haïfa, Dany Nadel, en étudiant la grotte de Rakefet sur le mont Carmel, y a découvert des tombes datant de 15 000 ans avant notre ère et qui, toutes, étaient entourées de plants de menthe !

Michel Lejoyeux nous parle avec délectation d’Hippocrate, père de la médecine du bon sens qui, en son temps, lança une idée qui n’est toujours pas acceptée de nos jours : c’est en limitant les interventions médicales que l’on va mieux et de l’alchimiste Philippus Aureolus Theophrastus Bombast von Hohenheim alias Paracelse, l’homme de la pierre philosophale dont la pensée incité à pratiquer le scrabble et la musique classique

Dans sa belle étude, Michel Lejoyeux se réfère souvent au travail pionnier de l’Israélien Yuval Noah Harari, auteur de « Sapiens » (Éditions Albin Michel, 2015) pour lequel, notamment, les peuples préhistoriques ont perdu en qualité de vie quand ils sont devenus des cultivateurs. Yuval Noah Harari, ne manque pas d’affirmer, par ailleurs, que le bipédisme a été à la base du progrès humain. L’auteur n’hésite pas, d’autre part, à proposer quelques anecdotes tirées du Talmud, citant volontiers Rabbi Mendel et rabbi Eléazar qui pratiquaient sans le savoir la méditation silencieuse. Quant au rabbi de Guer, il fut le symbole même du flegme et de la patience.

Eblouissant.

Jean-Pierre Allali

*Éditions Jean-Claude Lattès. Octobre 2018. 342 pages. 19,50 €.