Vice Président du Crif
Depuis 1992, à l’initiative de l’ONU, le 3 décembre est la journée internationale des personnes handicapées. Selon sa définition officielle, cette journée vise à promouvoir la compréhension des questions de handicap et à mobiliser le soutien pour la dignité, le droit et le bien-être des personnes handicapées.
Une journée pour comprendre ce que vivent des millions d’entre nous 365 jours par an.
Une journée pour essayer de comprendre comment vivre avec un handicap quelle qu’en soit la forme.
Une journée pour se poser la question essentielle : Qu’a-t-on fait et que fait-on vraiment pour celles et ceux qui, souvent à cause de « petites » mais pour elles énormes choses, sont en situation de handicap ? Et que nous mettons en situation de handicap par les obstacles que nous mettons sur leur passage ou par la non prise en compte de ces aménagements qui trop souvent font défauts.
Quelques exemples :
Et des tas d’autres petites choses auxquelles je vous invite à réfléchir qui font que nous gâchons la vie de ceux qui n’aspirent pas à la compassion ni à la pitié mais qui demandent simplement à pouvoir être comme tout le monde : des consommateurs, des citoyens libres.
Ces millions d’handicapés, comme on les nomme, sont des hommes, des femmes et des enfants qui comme l’ensemble de l’humanité, ont les mêmes défauts que tout un chacun. Ils peuvent être comme nous tous, intelligents ou idiots, adorables ou « cons », avares ou généreux.
Ils sont comme nous tous, des humains avec leurs défauts et leurs qualités.
En cette période de Tsedaka, en cette veille de shabbat, au lendemain de cette journée internationale du handicap, soyons tous, handicapés ou non, des êtres généreux conscients de notre responsabilité vis-à-vis de notre prochain et donnons afin de ne pas mettre en « situation de handicap » ceux qui souffrent physiquement, moralement ou économiquement.
Seuls, ils sont faibles, ensemble nous sommes forts !
Donnons à l’Appel National pour la Tsedaka !
Gil Taïeb
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