Cet acte vise à honorer la mémoire du fondateur de l’Etat d’Israël, disparu en 1973, et ne marque aucunement une adhésion à la politique actuelle du gouvernement israélien.
Depuis 2001, le maire de Paris a d’ailleurs toujours affirmé son attachement à la fois aux peuples d’Israël et de Palestine, soutenant systématiquement toutes les initiatives dédiées au dialogue et à la paix dans cette région du monde.
L’hommage rendu à David Ben Gourion entre en cohérence avec une telle démarche, ce dernier ayant eu le courage de préconiser publiquement l’évacuation des territoires occupés à l’issue de la guerre des six jours, dès 1967 : sa formule célèbre « plutôt la paix que les territoires » résume à elle seule la clairvoyance de cette position.
C’est d’ailleurs probablement ce qui, le 16 juillet 2008, a conduit le groupe communiste au Conseil de Paris à approuver par son vote l’attribution du nom de Ben Gourion à un site de notre capitale. Lors de ce débat, le groupe communiste, par la voix de son président, avait précisément évoqué une « proposition qui inscrit l’Etat d’Israël au coeur de notre ville », qualifiant cette dénomination de « geste fort » qui « honore un homme autant qu’une histoire ».
Photo : D.R.