Le Président du CRIF, qui à titre personnel regrette la non-reconduction de ceux des députés qui étaient très impliqués dans le travail de mémoire qui est une des missions du CRIF, ne sait pas et ne veut pas savoir quels sont les Juifs parmi les députés évincés ou réinvestis. Il rejette vivement, comme c’est la ligne constante du CRIF, toute idée de représentation communautaire et de comptabilisation en raison de l’appartenance à tel ou tel groupe de la société. Il n’a aucunement la prétention de peser sur des investitures qui sont évidemment du ressort exclusif de partis pour la fonction desquels il a le plus grand respect dans le libre débat démocratique.
Il déplore les interprétations, parfois malveillantes, qui ont suivi son éditorial dans la Newsletter du CRIF du 17 novembre. Il a clairement récusé une lecture par l’antisémitisme, trop vite et trop facilement évoquée, de cette coalescence de patronymes. Il a regretté son effet d’affichage auprès de la communauté juive, alors même que les circonscriptions concernées étaient réservées à des représentants d’un parti écologiste qui, de façon répétée et incompréhensible, a été ces derniers mois à la pointe de l’hostilité contre Israël.