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Le film retrace ses combats d’envergure qui résonnent dans l'Europe d’aujourd’hui.
Simone Veil s’est battue pour la justice, l’humanité, la dignité des êtres humains, le droit des femmes marqué à jamais par sa déportation à Auschwitz.
L’actrice Elsa Zylberstein qui a habité le rôle de la Ministre dans le film d’Olivier Dahan, a décrypté de manière bouleversante la personnalité et les défis relevés par Simone Veil. Il s’agit d’une leçon d’humilité, de force de courage. Nous découvrons Simone Veil, avocate, magistrate, ministre à la fois douce, sensible, pudique, timide, déchirée et forte. Nous vibrons avec ses indignations et son irrépressible envie de les refuser, son audace, une femme qui n’a jamais peur pour elle-même et qui a transcendé sa colère en pardon convaincue par le projet européen, seule issue pour elle à ce que l’horreur ne se reproduise pas.
Le film a évidemment touché de nombreux eurodéputés francophones, (roumain, moldave ou italiens) présents.
Le Crif Alsace, par la voix de son délégué Pierre Haas, en présence de Claudine Grauzam, membre du bureau, a rappelé l’importance pour le Crif du droit des femmes et la dignité des êtres humains lors des échanges qui ont suivi.
Il a informé l’assistance que la veille au dîner du Crif, le prix Pierrot Kauffmann avait été attribué aux femmes iraniennes qui se battent avec courage contre l’oppression et fait le parallèle avec le témoignage public de la 1ère ministre Elisabeth Borne lors du même dîner, de son vécu personnel à travers son père lui aussi rescapé de la Shoah.
L’actrice Elsa Zylberstein a regretté de n’avoir pu, cette année, être présente à cet événement.
Le film redonne vie à Simone Veil et incite ses déjà 2 millions de spectateurs à résister et à réfléchir.
Claudine Grauzam