Actualités des Régions - Les commémoration de Yom Hashoah en régions

À Montpellier

Cette année, la cérémonie, organisée par le Crif Languedoc Roussillon en associant Yad Vashem, le centre culturel Simone Veil et le Consistoire de Montpellier, s’est tenue au Monument aux Martyrs de la Résistance et Déportation de Montpellier avec une affluence inégalée, relevée dans son discours par Michaël Delafosse, le maire de Montpellier et Président de la Métropole. La cérémonie a été retransmise en direct par le Crif et la Mairie de Montpellier.

La sous-préfète Basso, directrice de cabinet du Préfet, était entourée des représentants de la gendarmerie, de l’armée, de la Sécurité Publique, du rectorat, des universités et de la justice. Les Consuls de Pologne et d’Allemagne et les cultes ont marqué leur engagement par leur présence au coté des nombreux élus, sénateurs, députés, maires et élus de la ville, Métropole, de la Région et du Département.

Au public nombreux s’est associé un public à distance à travers la transmission en live sur les réseaux de la Mairie de Montpellier et du Crif Languedoc Roussillon.

Commencée la veille en direct sur Radio Aviva en présence d’élus et de présidents des associations, la lecture des noms des enfants déportés  s’est achevée sous un chapiteau placé près du lieu de la cérémonie, un monument qui contient de la terre d’Auschwitz. Le Crif Languedoc Roussillon y avait organisé une exposition sur les Juifs de France durant la Shoah afin d’informer les passants, nombreux en ce lieu central.

Les jeunes ont été au cœur de la cérémonie avec la lecture de textes, la lecture et la signature d’une Charte de la Mémoire suivie l’allumage de 6 bougies en mémoire des 6 millions de victimes des nazis. 

Après les prises de paroles de Michael Iancu (Yad Vashem) et Jean Didier Levy (Consistoire) qui ont permis un rappel de l’histoire et de l'incompréhensible cruauté de la Shoah, Perla Danan a centré son discours sur le rôle de l’Éducation et sur la responsabilité de chaque décideur et citoyen, s’engageant à lutter contre la montée de d’antisémitisme en contrant les plus petites expressions de stigmatisation.

Enfin la Maire-Président, Michael Delafosse a exprimé son engagement pour lutter contre l’antisémitisme et a rappelé  les messages forts laissés par Ginette Kolinka qu’il a faite citoyenne d’honneur de la ville, lors de sa venue le mois précédent. Le kaddish a été récité, suivi de Malé Rahamim, d’une minute de silence et de la Marseillaise.

Nul doute que cette commémoration a pris une densité particulière du fait de la situation nationale et internationale, avec pour les participants avec une émotion palpable et le besoin exprimé de partager un temps fort chargé de messages sur des valeurs communes. 

Perla Danan, Présidente de la Délégation Régionale du crif Languedoc Roussillon

À Lyon

Le 28 avril 2022, à l’occasion de la « journée du souvenir pour la Shoah et l'Héroïsme », qui commémore les 6 millions de victimes de la Shoah et les héros de la Résistance juive pendant la Seconde Guerre mondiale, la lecture interrompue des noms a eu lieu  place des Terreaux. Cette cérémonie organisée depuis 1994 par le Cercle de la Pensée  Juive Libérale (CPJL) de Lyon Keren Or, les Fils et Filles des déportés juifs de France et  la Licra Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien du Crif Auvergne Rhône-Alpes a invité les Lyonnais, en  présence du maire, Grégory Doucet, à partager ce souvenir. 

La lecture a commencé par le 182ème nom du convoi n°6 parti le 17 juillet des camps  de Pithiviers et Beaune-la-Rolande vers le centre de mise à mort d’Auschwitz Birkenau.

Au recueillement se sont ajoutés des discours et une minute de silence. Le chant des  Partisans juifs entonné avec émotion a sonné comme un acte de foi en la survie du  peuple juif. 

« Ne dis jamais que tu marches ton dernier chemin,
même si des cieux noirs cachent les jours bleus,
notre heure tant espérée viendra,
notre pas résonnera, nous sommes là ! »

Comme chaque année, la cérémonie de Yom HaShoah organisée par le Consistoire  de Lyon s'est poursuivie en La Grande synagogue de Tilsitt, en présence de  différentes personnalités de la Région dont le Préfet de Région, Monsieur Pascal  Mailhos.

Crif Auvergne Rhône-Alpes

À Arcachon

Le Crif Bordeaux-Aquitaine a commémoré Yom HaShoah 2022 à Arcachon, le 28 avril 2022.

C’est dans la très jolie et ancienne synagogue d’Arcachon que nous avons commémoré à nouveau cette année, dans une tradition maintenant bien ancrée « Yom Hashoah 2022 » à Arcachon.

La cérémonie a été organisée à l’initiative du Président du Consistoire Israélite du bassin d’Arcachon, M. André Siarri, également membre du comité directeur du Crif Bordeaux-Aquitaine, et du rabbin Eric-Meyer Aziza.

Près de 100 personnes, venues de Bordeaux, d’Arcachon et des communes limitrophes, se sont rassemblées pour cet hommage commun.

Cela s’est parfaitement inscrit dans notre politique territoriale de délocaliser certaines de nos manifestations dans le département ou la région.

À côté des autorités civiles, militaires et religieuses, de très nombreuses personnalités étaient présentes pour assister à cette commémoration avec notamment le sous-préfet d’Arcachon, le maire d’Arcachon et la députée de la huitième circonscription de la Gironde.

Deux discours ont été prononcés, celui d’André Siarri président de la Synagogue d’Arcachon et celui d’Albert Massiah, président du Crif Bordeaux Aquitaine.

Chacun à sa manière, différente mais très complémentaire, a rappelé ce qu’avait représenté la tragédie de l'innommable catastrophe, la Shoah.

Ce sont des enfants de rescapés qui ont allumé les six bougies prévues à cet effet.

Un des moments les plus émouvants fut certainement lorsque les enfants d’Élisabeth Sentuc, dernière survivante de la Shoah installée sur le bassin d’Arcachon et récemment décédée, se sont relayés pour allumer les trois dernières bougies.

Enfin la cérémonie s’est terminée par la citation de Shimon Peres utilisée en conclusion du discours d’Albert Massiah : « 6 millions de notre peuple vivent dans nos cœurs. Nous sommes leurs yeux qui se souviennent, nous sommes leurs voix qui crient ».

Crif Bordeaux-Aquitaine