Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les démocraties se doivent d’être solidaires les unes avec les autres

02 Novembre 2021 | 24 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

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Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

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Je voudrais  exprimer ma colère face à la réaction du Quai d’Orsay concernant le terroriste franco palestinien Salah Hamouri.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce triste individu, il a été inculpé et condamné en 2005 pour avoir projeté de tuer le grand rabbin Ovadia Yossef revendiquant pleinement son appartenance au FPLP. Rappelons que sa libération s’est faite dans le cadre des échanges de terroristes pour sauver Gilad Shalit.

La semaine dernière, le ministère israélien de l’intérieur a annoncé la révocation de son statut de résident permanent. Une décision qui pourrait l’obliger à quitter Israel. Suite à cette décision, tous les groupuscules et partis islamo-gauchistes propalestiniens ont crié au scandale et cela ne nous étonne pas. Mais, pour ne pas déroger à ses réflexes propalestiniens, le Quai d’Orsay a annoncé « sa mobilisation forte » en faveur du terroriste. Une fois encore le Quai d’Orsay n’a pas manqué l’occasion de montrer la poursuite de sa politique arabe qui, rappelons-le, n’a jamais rien rapporté aux intérêts français. Comment est-ce possible, alors que nous ne cessons d’avoir des débats et des prises de position sur le besoin impératif des états démocratiques à être intransigeant face au terrorisme et que chacun aspire à rester maître chez lui, comment le Quai d’Orsay ose-t-il vouloir intervenir sur une décision prise par un État démocratique et souverain. Israël n’est le vassal de personne !

Son système juridique respecte les droits de tous les prévenus. Israël, exemplaire dans ce domaine, a le devoir de protéger son peuple et d’agir pour sa sécurité. Une fois encore, le Quai d’Orsay a manqué l’occasion de se taire. Comment peut-on admettre qu’il fasse d’un terroriste une icône à défendre alors que la France a saigné sous les coups du terrorisme islamique ? Cette déclaration du Quai d’Orsay ne fait que fournir du grain à moudre à ceux qui parlent de laxisme et de manque de courage.

En ces temps pré-électoraux, chaque déclaration et chaque action sont observées, interprétées et utilisées.

Plus que jamais les démocraties se doivent d’être solidaires les unes avec les autres.

Mesdames et Messieurs du Quai d’Orsay, oubliez donc ce terroriste sauf évidemment si votre crainte réelle est de le voir venir en France puisqu’il est rappelons-le franco palestinien.

 

Gil Taïeb

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