Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Parti pris contre Israël

27 Mai 2021 | 197 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité
"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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L’hostilité à Israël a un spectre large.

A une extrémité, il y a des ignominies telles que « Fuck the Jews and rape the girls », ou ses variantes qui appellent à la destruction de l’Etat. A l’autre extrémité, ce sont les articles, déclarations et critiques de ceux qui disent se soucier de la sécurité d’Israël, mais dont les conseils, s’ils étaient suivis, feraient de ce pays la proie de ses ennemis. Il est contre productif et en général inexact de les qualifier d’antisionistes et encore moins d’antisémites. Pourtant, par leur nombre et leur influence ils sont les  fantassins de la délégitimation d’Israël. Vous les lisez, vous  les regardez ou  vous les entendez tous les jours. D’où vient leur préjugé anti-israélien ?

On peut en décrire deux pôles différents ; l’un serait  tiers mondiste et universaliste,  sensible aux valeurs de justice sociale et de compassion aux plus faibles. Depuis 50 ans, orienté alors en sous-main par l’Union soviétique, il a fait des Palestiniens son étendard et n’a pas trouvé parmi les nombreux peuples  victimes d’exactions, un autre plus digne de son combat. L’autre, à l’opposé, serait souverainiste et conservateur. Certains de ses représentants sont xénophobes , d’autres admirent Israël , mais  il y a aussi ceux qui dans le sillage du Général de Gaulle voient en Israël un sous-marin d’une américanisation  qu’ils détestent.

Natacha Polony a publié dans Marianne un éditorial exemplaire de ce parti pris souverainiste anti-israélien. Elle y disserte sur les analogies entre le Hamas et les sionistes religieux, suggère que les Présidents Américains sont sous l’influence de leur communauté juive, que ce sont les intégrismes d’un Etat d’Israel qui se délite qui ont poussé les habitants de Gaza à une logique suicidaire et qu’il faut regretter la période où grâce à l’Union Soviétique le mouvement palestinien était maintenu dans la modération.

Elle ne connait donc pas la charte du Hamas qui date de 1988 et promet aux Juifs leur extermination, elle ne connait de l’Autorité Palestinienne que les discours  de ses chefs en anglais et pas  en arabe.Si sensible aux tares de l’éducation nationale en France, elle ne trouve pas une phrase pour l’enseignement de la haine dans les écoles palestiniennes.  Elle glisse sur le fait qu’on ne peut croire à une paix ni avec le Hamas, ni avec une Autorité Palestinienne qui réclame une Palestine judenrein et qui salarie grassement les assassins d’Israéliens avec notre propre argent.

Son éditorial, surtout, commence par une phrase terrible et déshonorante sur les bombardements israéliens « qui ensevelissent sous leur maison des enfants palestiniens. », phrase en forme d’évidence qui se gravera automatiquement dans le cerveau du lecteur.

Israël tueur d’enfants.... Cela ne vous rappelle rien ? Les paroles de Merah après ses assassinats, les images truquées de la mort de l’enfant Al Durra, la place vide de l’enfant Jésus auprès de Arafat le jour de Noël et, au-delà, les innombrables accusations de meurtre rituel qui ont marqué l’histoire du peuple juif...

Quand on écrit une telle phrase on sait ce qu’elle va produire chez le lecteur.

Oui, des enfants de Gaza ont été tués par des tirs d’Israéliens pendant cette guerre comme au cours des précédentes, malgré les efforts de l’armée pour réduire au maximum des morts civiles, alors que le Hamas a parfois exposé ces enfants pour instrumentaliser leur mort.

Comment Mme Polony, si soucieuse de souveraineté nationale, peut-elle éluder cette évidence:  aucun état digne de ce nom ne  laisserait des roquettes tomber sur sa population sans réagir. De Gaulle, qu’elle admire, avait fait tirer sur Bizerte en 1961, quand il a cru la base française en danger, alors qu’il savait qu’il allait bientôt abandonner cette base aux Tunisiens: bilan: 4000 morts dans la population civile de Bizerte…

Israël aurait-il l’exclusivité de ne pas avoir le droit de se défendre quand il est attaqué ?

 

Richard Prasquier