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Publié le 1 mars dans France Bleu
C'est une voisine du bar rennais le Papier Timbré qui a alerté la police, vers minuit, dans la nuit du samedi 27 février au dimanche 28 février. Elle a entendu le bruit des vitres brisées. "Deux vitres ont été cassées et les murs du bar tagués avec une croix gammée et le nom d’un groupuscule d’extrême droite", explique Philippe Chéron, le patron du bar, situé rue de Dinan. Des pans de bois ont été installés sur la devanture cassée. Des agents de la ville de Rennes ont nettoyé les tags sur le mur de l'établissement, dès ce lundi.
"Victimes de la bêtise et de la haine"
Cet acte de vandalisme intervient alors que l'établissement ne reçoit pas de public. Philippe Chéron a racheté ce bar rennais le 9 octobre "et on a dû fermer le 23 octobre. On n'a plus d'activité depuis quatre mois." Pour le patron, "les murs multi séculaires du bar ont de nouveaux été témoins et victimes de la bêtise et de la haine que l'on espérait reléguées dans les livres d'histoire !" écrit-il sur la page Facebook du bar. "La diversité culturelle, sociale, qui fait tant peur aux étriqués de la pensée qui nous ont rendu visite samedi, continuera à s'exprimer et à se vivre dans la chaleur d'un spectacle, la fraîcheur d'une bonne bière !"
Philippe Chéron a déposé plainte dès dimanche.