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Publié le 22 Mai 2025

Le brief du Crif - Attentat au Capital Jewish Museum de Washington : indignation du Président du Crif à la suite des propos d'un député LFI

Yonathan Arfi s’est indigné des propos tenus par le député Eric Coquerel sur RTL à la suite des attaques antisémites survenues devant le Capital Jewish Museum de Washington.

Illustration : Capital Jewish Museum à Washington

 

Au lendemain de l’attentat qui a coûté la vie à deux agents de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis, de nombreux représentants politiques français ont exprimé une condamnation. Si le caractère antisémite de cette attaque, explicitement justifiée par l’auteur comme une réponse au conflit au Proche-Orient, a été reconnu par la majorité de la classe politique, La France insoumise s’est de nouveau distinguée par un refus de condamner ainsi qu’une nouvelle tentative de relativisation.  

Sur le plateau de RTL, Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a réagi en demandant que « s’arrête le génocide en cours à Gaza », attribuant la responsabilité du meurtre des deux victimes à un « déchaînement de violence » à Gaza. Celui-ci a d’ailleurs refusé de reconnaître la nature antisémite de l’attentat : « Demander que la Palestine existe ne fait pas forcément de vous un antisémite », a-t-il déclaré au sujet de l’auteur.

 

Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a exprimé sa plus forte indignation à la suite de ces propos : « au lieu d'exprimer sa compassion après l'attaque antisémite de Washington, il choisit de trouver une justification à la mort d'innocents par un conflit à des milliers de kilomètres ».

 

 

Le député Mathieu Lefèvre, président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, a lui aussi réagi à ces propos, qu’il a qualifiés de « séquence absolument hallucinante de "contextualisation" d’un attentat terroriste antisémite ».

 

 

Contrairement à LFI, le caractère antisémite de l’attaque a été reconnu par la majorité des voix politiques qui se sont exprimées, à commencer par le Président de la République Emmanuel Macron, qui a adressé au Président de l’État d’Israël Isaac Herzog ses « pensées pour les familles et les proches des victimes ».

 

 

Le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot a également condamné « un acte odieux de barbarie antisémite », affirmant que « rien ne saurait justifier une telle violence ».

 

 

De nombreux élus représentant l’ensemble de l’échiquier politique ont également fait part de leur réaction.

 

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse s’est notamment exprimée sur le plateau de France info, où elle y a fait part d’un « immense choc », dénonçant « un nouvel antisémitisme qui s’ancre autour du conflit au Proche-Orient ».

 

 

« Il suffit d’être Juifs pour être pris pour cible, partout dans le monde », a déclaré le député PS Jérôme Guedj.

 

 

Constance Le Grip, présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale, et Mathieu Lefèvre, président du groupe d’amitié France-Israël, ont tous deux exprimé leur solidarité à l’égard des proches des victimes.

 

 

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