Le CRIF en action
|
Publié le 17 Janvier 2012

«Quiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entier»

 

Le jeudi 5 janvier 2012 en la Mairie du XVIe, en présence du Député-Maire Claude Goasguen, que Jean-Raphaël Hirsch, Président du Comité Français pour Yad Vashem et M. Avidor, représentant l’Ambassadeur d’Israël Yossi Gal, ont remis la plus haute distinction civile décernée par l’Etat d’Israël à Michel Léonlefranc et Anne-Marie Ducourtioux-Gautret, petits-enfants des Justes. Etaient présents, en dehors des familles respectives, M. le Maire d’Aubusson, le député Bernard Debré, l’ancien ministre Nicole Guedj, des élus du XVIe et des membres de la Commission du Souvenir du CRIF, Paul Schaeffer, Nicolas Roth (également membres de Yad Vashem, Comité Français) et Claude Hampel, représentant le Président du CRIF Richard Prasquier. La cérémonie était conduite par Pierre Osowiechi. 

ces héros de l’ombre, à ces « taiseux » qui n’ont jamais cherché à se prévaloir de leur courage

 

Des allocutions vibrantes ont été prononcées par Claude Goasguen et Jean-Raphaël Hirsch. « Quiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entier », phrase extraite du Talmud a été dite par M. Avigdor qui, dans son propos, a rendu hommage à ces Français qui ont choisi la voie de la résistance et du courage. Il a cité le Président Jacques Chirac : « Ces Justes sont la fierté de la France ».

 

M. Roland Copé a témoigné de l’action de sauvetage et de la maîtrise dont a fait preuve Emilie Léonlefranc. Il a rendu hommage à ces héros de l’ombre, à ces « taiseux » qui n’ont jamais cherché à se prévaloir de leur courage. Au moment des faits il avait 13 ans.

 

« C’est parce qu’il y a eu des Léonlefranc que la France doit être préservée de ses démons (…) La France n’est pas antisémite » a souligné Jean-François Copé, fils de Roland Copé, se proclamant porteur de cette mémoire qui, bien que familiale, rejaillit sur l’ensemble de la France : « c’est de l’amour de cette France exemplaire que vient mon engagement politique », a-t-il déclaré.