Ariel Sharon a reçu lundi 10 novembre une délégation de Juifs français qui participent actuellement, parmi 400 personnes, à une mission de solidarité en Israël organisée par l’AUJF, le CRIF et le FSJU. Conduite par le Président du CRIF, Roger Cukierman, cette délégation a pu engager une discussion avec le premier ministre israélien sur la situation des Juifs en France et en Europe et sur la politique d’Israël envers les Palestiniens. Ariel Sharon s’est exprimé favorablement sur les efforts engagés par le gouvernement de Jacques Chirac pour lutter contre l’antisémitisme qui prendrait, selon lui, un nouveau visage. En plus de la haine du Juif comme individu, se développerait une haine collective du Juif qui trouve toute son expression contre Israël. Comme indice de cet antisémitisme qui règne en Europe, Ariel Sharon a dénoncé le sondage commandé par l’Union Européenne dont les résultats indiquaient que pour 59% des Européens, Israël était l’Etat qui représentait la menace la plus sérieuse pour la paix dans le monde.
Sur le conflit israélo-palestinien, Ariel Sharon a réaffirmé qu’Israël s’est engagé à la paix. Il se dit prêt à poursuivre les négociations avec les Palestiniens et à faire des concessions sauf sur ce qui pourrait engager la sécurité des citoyens israéliens et de l’Etat d’Israël. Comme préalable, le premier ministre a posé la nécessité que les Palestiniens accomplissent des réformes de base et en particulier, démantèlent les organisations terroristes.
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