Se définissant comme un optimiste qui sait garder les yeux ouverts, et qui veut tenter le pari de la paix avec Mahmoud Abbas, le leader travailliste qui est aussi le soldat le plus décoré du pays a pris à cœur de réaffirmer que le rôle d’Israël est de s’occuper des juifs du monde entier, ceux qui vivent en Israël comme ceux qui peuplent la diaspora. « Nous devons faire d’Israël un pays à la pointe en matière de sciences, de technologies, d’éducation, de culture afin que les juifs de la diaspora aient envie de s’installer en Israël ». a-t-il affirmé. « Pour accomplir ce souhait, nous devons offrir à notre peuple la paix et la sécurité ».
Répondant aux inquiétudes face aux difficultés à relancer le plan de paix, Ehud Barak a affirmé sa ferme croyance dans la coexistence de deux états, à la condition que le futur Etat palestinien accepte de vivre aux côtés d’un Etat juif qui demeurera souverain sur Jérusalem, dans le respect des religions.
Face aux menaces qui pèsent sur son pays, Ehud Barak a affirmé la position de force d’Israël. Le ministre a néanmoins montré son inquiétude face aux nouvelles menaces, plus complexes auxquelles le pays est confronté : celles de la délégitimation de l’Etat, qui, a-t-il dit, lorsqu’elles viennent de pays tels que la Grande Bretagne « nous font plus de mal que le Hamas ».
Et sur ce terrain comme sur tous les champs de bataille, nous savons qu’Israël n’a pas d’autres choix que celui de gagner toutes ses guerres, a-t-il souligné.
Photo : © 2010 Erez Lichtfeld