Pour les élèves de l’Education nationale, arriver à la problématique de la Shoah sans aucune perméabilité en amont à l’existence juive, donne à l’identité juive un statut définitif de victime. (Hébreux, Pharaon, Dreyfus).
Parallèlement à cette notion victimaire, l’Education nationale développe une attitude de compensation ouvrant la porte à des concurrences mémorielles, néfastes pour la constitution du socle collectif républicain.
Par une analyse pointilleuse de la présentation de l’identité juive dans les livres scolaires des classes du primaire au secondaire, les rédacteurs de cette analyse cohérente, démontrent la difficulté de présenter l’homme juif dans une historicité reconnue.