Gilles Bernheim évoque des « reproches réciproques ». Le Consistoire central n’approuve pas l’implication du CRIF dans le dialogue interreligieux. « C’est peut-être parce qu’il n’est pas assez présent dans le dialogue et lorsqu’une place est libre, d’autres l’occupent », explique le grand rabbin. Il compte pallier ce manque en formant les rabbins aux contacts avec les autres religions.
Répondant à Serge Benattar et Claude Meyer à propos du « mécontentement » du CRIF à la suite de rencontres politiques initiées par le Consistoire de Paris et le Consistoire central, et des « problèmes » entre ce dernier et le FSJU, Gilles Bernheim a fait part de sa disponibilité pour favoriser les contacts entre les principaux responsables de la communauté. De même pour une « remise à plat du CRIF et des intentions du Consistoire ».
Photo (le grand rabbin de France Gilles Bernheim) : D.R.