Le premier ministre de l'Etat d'Israël, Benjamin Netanyahou a expliqué qu' « Israël doit toujours se garder le droit de se défendre lui-même ». Il a rappelé l'aspiration permanente d’Israël à la paix, mais aussi, l'existence a l'heure actuelle de « faits déplaisants ». « La haine de l'Islam radical pour l'Occident ne provient pas de l'action d'Israël, mais de ce qu'Israël représente un modèle de liberté occidentale », a-t-il expliqué a l’AIPAC et une menace majeure pèse a l’heure actuelle sur Israël: le souhait d'un Etat islamique, l’Iran, d’acquérir l’arme nucléaire.
Concernant la construction de logement en Israël, le premier ministre israélien a rappelé que pour le peuple juif, Jérusalem n’était pas une implantation : « c’est notre capitale. » « Le peuple juif a construit à Jérusalem il y a 3000 ans et il construit aujourd’hui à Jérusalem. »
Hilary Clinton, secrétaire d'Etat, a rappelé que les Etats-Unis avaient condamné publiquement l’annonce de constructions à Jérusalem car elle avait consisté, selon l'administration Obama, en une atteinte aux efforts des Etats-Unis pour mettre en place une « confiance mutuelle » avant un retour a la table des négociations.
Hilary Clinton, comme Tony Blair, se sont par ailleurs exprimés sur la nécessité de construire un Etat palestinien viable, seule solution pour renforcer la sécurité d'Israël et garantir son avenir en tant qu'Etat juif et démocratique.
Tony Blair, représentant le Quartet, a exposé les progrès économiques et les efforts portant sur la construction d'infrastructures politiques et judiciaires en Cisjordanie. Son discours comme celui d'Hilary Clinton, a été très applaudi.
La délégation du CRIF a également rencontre Hadar Suskin, directeur de la stratégie de JStreet. Hadar Suskin s'est félicité de la relance, par l'administration Obama, des négociations. « Nous souhaitons qu'Israël et les palestiniens négocient, et si ce n'est pas aux Etats-Unis de décider de la solution au conflit israélo-palestinien, les Etats-Unis peuvent permettre d'offrir les conditions de reprise du dialogue ».
Howard Kohr, le directeur exécutif de l’AIPAC a estimé quant a lui que la relation israélo-américaine ne devait pas dépendre du conflit israélo-palestinien. « Jérusalem n'est pas une implantation » a t il répété « C'est la capitale d'Israël ».
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