Le CRIF en action
|
Publié le 14 Mars 2011

CRIF et Board of Deputies of British Jews: l’entente cordiale

Poursuivant l’effort de rapprochement entre les deux plus importantes communautés juives d’Europe entrepris en septembre 2010 à Londres, le CRIF a reçu, le dimanche 14 mars 2011, le Board of deputies of British Jews, représenté par Vivian Wineman, président du Board, Paul Edlin, vice-président et directeur de la division internationale, Jerry Lewis vice-président et directeur de la division des affaires communautaires, Jon Benjamin, directeur du Board et Sydney Assor qui suit les relations avec les organisations musulmanes et les évolutions politiques dans le monde arabe. La délégation du CRIF, présidée par Richard Prasquier, comprenait Meyer Habib, vice-président, Francis Khalifat, membre du Bureau exécutif, Haim Musicant, directeur général, Pascal Markowicz ,président de la commission des relations internationales et qui s’occupe des affaires de boycott pour la Commission juridique du CRIF, Ron Refaeli, directeur du SPCJ et Eve Gani, chargée des relations internationales. L’historienne Diana Pinto, ancienne consultante au Conseil de l’Europe, membre du bureau de la think tank Jewish Policy Research et spécialiste des communautés juives européennes, ainsi que l’avocat Serge Klarsfeld, vice-président de la FMS se sont joints es qualité à cette importante réunion de travail.




Des échanges ont eu lieu sur l’état de l’antisémitisme dans les deux pays, la montée des extrêmes politiques, les relations entre les communautés juives et les autres communautés, ainsi que la campagne globale de délégitimation d’Israël. Animée par Diana Pinto, une réflexion stratégique sur le positionnement des deux organisations a été entreprise dans un contexte plus large de perte de confiance envers les institutions dans nos démocraties.



Alors que les populismes européens se développent et que les sociétés sont apathiques vis-à-vis de l’antisémitisme, au point qu’on pourrait qualifier ces sociétés d’a-sémitiques, Diana Pinto a proposé aux organisations juives d’alimenter la réflexion dans le débat public actuel par cette interrogation riche d’enseignement pour tous: « Qu’est-ce qui n’allait plus avec les structures de l’Etat avant la deuxième guerre mondiale et qui a pu conduire au phénomène de la Shoah ? »



Photo : © 2011 Erez Lichtfeld