A Grenoble, le CRIF présidé par Jean-Luc Médina, a organisé pour la troisième année consécutive, une lecture des noms d’enfants juifs déportés de l’Isère âgés de moins de quinze ans. Cette lecture par des élèves de l’école juive a eu lieu au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, en présence des deux rabbins de la communauté juive de la ville, de personnalités politiques, notamment Michel Destot, député Maire de Grenoble et Christine Crifo, vice-présidente du Conseil général de l’Isère.
A Lyon, la Communauté juive libérale sous la direction du rabbin Michel Laloum, présidée par Frédéric Kahn a co-organisé avec le Centre d’art et de culture Emmanuel Lévinas et en partenariat avec la LICRA et le CRIF Rhône-Alpes, présidé par Marcel Amsallem, une lecture publique des noms des juifs déportés de France, sous deux chapiteaux. L’allumage des bougies a symbolisé les six millions de victimes du nazisme et les vingt-deux principaux camps de concentration et d’extermination. On a noté également comme chaque année depuis 1994, la présence de personnalités politiques et religieuses, venues lire des noms de déportés, sans autre discours - notamment Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional, plusieurs maires d’arrondissement, plusieurs adjoints au maire de Lyon, un représentant de l’archevêché de Lyon, et plusieurs représentants chrétiens... La cérémonie s’est achevée par une lecture de textes sur la Shoah et un office du souvenir.
Le Grand Rabbinat, le Consistoire de la Région Rhône-Alpes- Centre et le Consistoire de Lyon, ont de leur côté, organisé à l'occasion du 64e anniversaire de l'insurrection du Ghetto de Varsovie, une cérémonie du Yom Hashoah en présence des autorités de la ville, en la grande synagogue de Lyon. Au cours de cet office solennel, il a été évoqué le sort de 6 enfants juifs déportés de Lyon puis un historique de la résistance juive suivi d’allocutions et de chants liturgiques.
A Lille, le CRIF, présidé par Charles Sulman et le consistoire se sont réunis pour un office à la Synagogue, en hommage aux victimes de la Shoah.
Deux cérémonies à Marseille organisées par un collectif ont réuni le CRIF, présidé par Isidore Aragones, le Consistoire, l’Association pour la Fondation de la mémoire d’Auschwitz, Yad Vashem, l’Amicale des déportés d’Auschwitz et Mauthausen, les mouvements de jeunesse juive. La première commémoration de Yom Hashoah s’est tenue devant le Mur des Noms situé dans la synagogue tandis que la seconde a eu lieu devant le monument des Camps de la mort en centre ville. Le Maire de Marseille était représenté par ses adjoints François Moscati et Myriam Salah, le président du Conseil régional était représenté par Josselin Zeitoun et le Département par Henri Gibrayel. On a noté également la présence de représentants de la communauté arménienne.
Les mouvements de jeunesse ont tenu une place centrale au moment de la lecture des noms des juifs déportés de Marseille - 2300 personnes - dont certains survivants revenus des camps de la mort, étaient présents lors de la cérémonie.
A Montpellier, le Yom Hashoah s’est tenu devant le monument aux Morts, en présence du maire de Montpellier, du recteur, des représentants des trois cultes et avec la participation de professeurs d’histoire, d’élèves de collèges et de lycées. Une lecture des noms des juifs déportés de France a également été prononcée durant 24 heures. Par ailleurs le vernissage d’une exposition a eu lieu au centre communautaire de Montpellier et une pièce de théâtre a été jouée au théâtre de Lakanal, pour l’occasion.
A Nice, Yad Vashem, présidé par Jacques Eloit, a organisé en partenariat avec le Consistoire, une cérémonie pour laquelle plus d’une centaine de personnes se sont réunies. La lecture de la trentaine de noms des déportés juifs du convoi au départ de Nice par des jeunes - notamment des membres des EEIF - a précédé un allumage de bougies par six anciens déportés, puis d’un Kaddish et du Maleh Rakhamin. La cérémonie s’est tenue au cimetière du château, devant un monument consacré par une étoile de David en fer forgé, entourée de fils barbelés.
Martine Ouaknine, présidente du CRIF est intervenue au côté du Grand rabbin, d’un représentant du Consistoire et du président de Yad Vashem. Parmi les personnalités politiques, il faut noter la présence de Rudy Salles, député et président du groupe amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, Patrick Lallemant, 1er vice-président du Conseille régional, Eric Ciotti, représentant le président du Conseil général et le doyen honoraire de l’Assemblée nationale, Charles Erhman. Plusieurs représentants de la communauté arménienne étaient également présents.
Yom Hashoah a été organisé à Strasbourg par le CRIF présidé par Pierre Levy et en partenariat avec l’Union des libéraux, la Ville de Strasbourg, le Conseil général et le Conseil régional. Une tente a été dressée en centre ville et une lecture des noms de déportés juifs et tsiganes du Bas-Rhin a été prononcée. On a noté la présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses de la région et de la ville, parmi elles, Joëlle Haeusser, adjointe au Maire de Strasbourg, Terry Davis, secrétaire général du Conseil de l’Europe, Jean Khan, Président du Consistoire central de France….
A Toulouse, la commémoration du Yom Hashoah organisé par le CRIF et la radio Kol Aviv a débuté par la lecture des noms des déportés juifs de France. Plusieurs personnes, pour l’essentiel, membres du Bureau exécutif et du comité directeur du CRIF, se sont succédées à l’antenne de la radio. Des enfants rescapés ont témoigné, toujours en direct à la radio, des conditions dramatiques de leur internement dans les camps et ont également rendu hommage aux Justes parmi les nations de la région de Toulouse. Une cérémonie s’est tenue en la synagogue Palaprat de la ville, où plusieurs personnalités étaient présentes. Les offices se sont achevés par l’intervention d’Arié Bensemhoun, président du CRIF Toulouse.
Par ailleurs, une lecture ininterrompue des noms des déportés Juifs de France, a été organisée pour la cinquième année consécutive par l’Association des Juifs Libéraux de Toulouse en partenariat avec la Mairie de Toulouse, la L.I.C.R.A., l’Association des fils et filles de juifs déportés de France, et le Conseil Régional, sur une place centrale de la Ville.
Cette cérémonie du souvenir s’est déroulée en présence des autorités civiles, militaires et religieuses. Six bougies ont été allumées par des enfants en mémoire des six millions de disparus. La cérémonie a été ponctuée de textes lus par des enfants - « paroles d’étoiles » et écrits de l’Abbé de Naurois, Juste parmi les nations. Une exposition “Les Justes parmi les nations” a également été mise en place tout au long de la journée.
David Gamrasni