« Ce qui est important, c’est d’avoir une stratégie, qui puisse diminuer le poids du Hamas, et de ne pas punir la population palestinienne », a estimé l’ancienne ministre conseiller à l’information de l’ambassade d’Israël à Paris (1982-1985).
Selon Colette Avital, Ehud Olmert a vraiment changé. Le Premier ministre israélien est « très sincère » dans sa volonté d’aboutir à un accord avec les Palestiniens, car il a compris que le temps ne joue pas en faveur d’Israël.
Interrogée sur le récent rapport des services de renseignements américains sur l’Iran, Colette Avital a considéré qu’il était « étrange ».Quoi qu’il en soit, « l’Iran constitue un danger, parce qu’il veut devenir une puissance régionale ».
Première israélienne à se présenter à l’élection du président de l’Etat d’Israël le 13 juin dernier, Colette Avital a obtenu 23 voix au premier tour. Elle a fait part à ses interlocuteurs des pressions et des menaces qu’elle a subies pour retirer sa candidature .Shimon Peres a été élu au second tour par les députés de la Knesset, resté seul candidat après le retrait de la travailliste Colette Avital et du "likoudnik" Moshé Rivlin.
Pourquoi ne pas changer le mode électoral ? Colette Avital verrait bien le prochain président élu, non plus par les 120 députés, mais au suffrage universel.