Avec un objectif diamétralement opposé, d'autres parents israéliens réclament que soit rendus public le nombre précis de prisonniers à libérer selon les conditions de l'accord, et le nombre d'Israéliens tués par chacun d'entre eux, menaçant d'en appeler à la Cour suprême si leur demande est rejetée. Selon eux, le gouvernement israélien doit "informer le public, qui paiera le prix de cet accord avec son sang, et des dangers auxquels il s'expose", en libérant des terroristes. Pour Ron Karman, qui a perdu sa fille dans un attentat à Haïfa en 2003, Israël ne doit échanger qu'un seul prisonnier contre Gilad Shalit. "La mort dans l'âme, je me prépare à ce que ce soit le monstre qui a planifié le meurtre de ma fille dans l'attaque de Haïfa", a-t-il dit.
Photo : D.R.
Source : Israël Infos