Commémoration à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites

La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français répond au souhait exprimé par la communauté juive et par de nombreuses personnalités françaises de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les juifs.

La reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans les crimes perpétrés pendant l’Occupation est associée au 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver.

Les 16 et 17 juillet 1942, près de 13000 personnes sont arrêtées par des gendarmes et des policiers français avant d’être envoyées en camp d’internement, puis en camp de déportation pour la très grande majorité d’entre elles.

Cette rafle n’est pas la première. Mais en raison de son ampleur et de la participation des forces de l’ordre français, elle est la plus importante.

Cette journée est également l’occasion de rendre un hommage aux « Justes de France». La nation a choisi de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».

Placée sous l’autorité du Préfet, la cérémonie commémorative qui se déroulera à cette occasion est conjointement organisée par le Consistoire israélite du Bas-Rhin, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) et la Communauté juive de Strasbourg.