« Il nous faut être très vigilants, dit Jean-François Copé, car la nation se fissure ». Et de décliner ce qu’il considère comme les quatre fissures qui menacent le pays :
1/ Comment réussir l’intégration des populations récemment immigrées ?
2/ L’opposition ville-campagne et l’état de forte paupérisation des milieux agricoles
3/ L’opposition jeunes-vieux
4/ L’opposition hommes-femmes avec un décalage très net des opinions de ceux qui considèrent qu’il n’y a pas de problème d’égalité homme-femme et les autres.
Pour Jean-François Copé, la France de demain devra être à même de résoudre cette équation. « Il faut mettre les pieds dans le plat » et « c’est le président de la République qui est le mieux indiqué pour prendre la tête de cette tâche ».
Cela dit, il convient également d’être au clair sur les valeurs essentielles sur lesquelles repose notre nation : les trois piliers, Liberté, Égalité, ce qui sous-entend équité, Fraternité, et là, tout est à refaire auxquels il faut ajouter la laïcité et la sécurité.
Jean-François Copé fait un constat de bon sens : la population française d’aujourd’hui est profondément différente de celle d’il y a cinquante ans. « Le problème majeur est celui de l’inégalité des chances. Parmi les réponses que nous devons donner, le premier rendez-vous est celui de l’école, un second celui du service civique ». Après quelques mots sur le sujet de la burqa qui a permis à Jean-François Copé de préciser que sa proposition de loi a déjà été signée par 220 députés, une discussion générale très animée a permis de revenir sur certains points et d’aborder également toutes sortes de sujets : la levée du huis clos pour les procès concernant des accusés mineurs au moment des faits, l’Iran, le soutien de nombreuses municipalités à des projets anti-israéliens, la politique de la ville et, in fine, le statut futur de Jérusalem.
De l’avis de tous, une excellent réunion du Comité Directeur.
Photo : D.R.