Rappelant qu’il était le fils d’un diplomate rescapé de la Shoah, le nouvel ambassadeur a insisté sur le fait que son parcours personnel était marqué par l’implication dans le nécessaire maintien, dans la pérennité de la renaissance du peuple juif en Terre sainte d’Israël. Dans cet esprit, il s’est dit rassuré que le CRIF, toujours présent quand Israël est en difficulté, joue le rôle de partenaire parfait. « Je vous le dis, non en tant qu’ambassadeur mais en tant que citoyen d’Israël, vous méritez la reconnaissance de l’État d’Israël » a-t-il lancé en direction du président Roger Cukierman et des membres du Comité. Un tour d’horizon politique a permis à Daniel Shek d’aborder les sujets les plus divers : relations entre la France et Israël, le Liban, le Hezbollah, les Palestiniens et l’Iran.
Un débat très riche a suivi autour de questions touchant à l’avenir d’Israël : le récent conflit, Tsahal, le personnage de Nasrallah, le Golan, les relations entre les États-Unis et Israël, la situation intérieure israélienne, la transformation de la société israélienne ou encore les projets nucléaires de l’Iran.