« J'ai échoué. Il faut admettre que nous sommes incapables de recourir à la force militaire pour libérer Gilad Shalit. Le Hamas le dissimule d'une façon telle que nous ne parvenons pas à le localiser. Nous ne savons pas où il est », a déclaré l'ancien patron de Tsahal dans un discours repris largement par les médias de son pays. « Si nous n'arrivons pas à créer une option militaire pour sa libération, il faudra l'admettre de manière franche, et un prix raisonnable devra alors être payé en échange de sa liberté », a dit le général, qui a quitté son poste en février. C'est la première fois qu'un ancien haut dirigeant israélien reconnaît implicitement que la négociation avec les radicaux palestiniens qui contrôlent la bande de Gaza constitue la seule option pour sa libération.
Noam Shalit, le père de Gilad, a réagi aux propos de l’ancien chef d’état-major : « Gaby Ashkenazy a eu au moins le mérite, durant son mandat, de prendre ses responsabilités et se dire prêt à des solutions autres que militaires».
Photo : D.R.
Source : Yedioth Aharonot