Lors d’un échange marqué par la situation au Proche-Orient, Gérard Collomb a souligné son espoir dans la volonté des dirigeants israéliens de poursuivre les efforts de paix.
Sur les événements du Liban, le Sénateur-Maire de Lyon a rappelé que la réaction israélienne a eu lieu après l’enlèvement de deux de ses soldats par le Hezbollah et qu’Israël avait fait preuve de retenue face à la milice chiite qui lançait, depuis plusieurs mois, des missiles sur le Nord du pays.
Selon Gérard Collomb, l’opinion publique au Liban est loin d’être unanime sur la légitimité de l’agression du Hezbollah. Ce dernier ayant agi en dehors de la volonté politique du gouvernement libanais. Il déplore que l’organisation pro-iranienne ait provoqué cette attaque alors même que le Liban s’était doté d’un gouvernement de paix et de libération nationale pour échapper à l’emprise syrienne.
Le Sénateur-Maire de Lyon s’est dit profondément choqué par le discours du Président iranien Ahmadinejad, puisqu’ aucun chef d’Etat n’avait jusqu’à présent osé demander la disparition d’Israël. Il constate que ce qui aurait dû faire l’objet d’une condamnation ferme des Nations Unies a, au contraire, accentué l’image d’une communauté internationale impuissante à répondre à sa vocation de garante de la paix.
Le Sénateur-Maire de Lyon devrait se rendre prochainement à Beer Sheva pour réaffirmer les liens d’amitié privilégiés entre les deux villes jumelles et le droit d’Israël à l’existence dans la sécurité.
Enfin, Gérard Collomb s’est dit rassuré que ce conflit au Liban n’ait pas provoqué une reprise des agressions contre la communauté juive de notre pays et regretté que la question du Proche-Orient soit appréhendée de façon partisane dans le débat politique français.