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Cette soirée clôturait la série de manifestations organisées par la mairie de Paris et la maison Itzhak Rabin, avec le soutien actif du CRIF, pour commémorer le 10e anniversaire de l’assassinat du premier ministre israélien. Après la plantation d’un olivier dans le parc Itzhak Rabin dans le XIIe arrondissement le 4 novembre , la soirée d’hommage du 14 novembre à la Mairie de Paris à l’invitation de Bertrand Delanoë, maire de Paris et Pierre Schapira, adjoint au Maire de paris, chargé des relations internationales et de la francophonie, et à laquelle Jacques Chirac, le président de la République, avait donné son haut patronage, Michel Charzat, le député-maire du 20e arrondissement de Paris a été l’hôte d’une manifestation au cours de laquelle ont pris la parole Bernard Zilberg, le président de la maison Itzhak Rabin, installée elle-même dans cet arrondissement, Dina Sorek, ministre conseiller près l’ambassade d’Israël, Haïm Musicant, Directeur général du CRIF, et Jean-Michel Rosenfeld, adjoint au maire du 20e arrondissement.
Le vernissage d’une exposition de peintres pour la paix par des artistes israéliens et palestiniens, la projection d’un film sur la vie du vainqueur de la guerre des Six jours réalisé par le centre Itzhak Rabin d’Israël et la présentation d’un livre pour enfants « Fleurs de mémoire » dédié à Itzhak Rabin, écrit par deux Israéliens, l’un arabe Hilal Hamed, l’autre juif Ran Levy-Yamamori, ont été les autres points forts de cet hommage. Michel Charzat, qui a rappelé son action pour rapprocher Israéliens et Palestiniens, a annoncé que ce livre serait distribué dans toutes les écoles de son arrondissement. Les différents orateurs ont souligné le courage et la vision d’Itzhak Rabin. « Toute sa vie, il s’était battu pour défendre Israël et avait osé la paix avec ses ennemis, en sachant qu’il faudrait faire des compromis territoriaux, sans accepter la moindre compromission sur la sécurité d’Israël », a estimé Haïm Musicant. Le directeur général du CRIF a rappelé que la première étape envisagée il y a dix ans par Rabin avait été « Gaza-Jéricho d’abord ». Depuis, ses successeurs et même ceux qui s’étaient opposés à lui, ont poursuivi dans la voie qu’il avait tracée, a-t-il fait remarquer.