Ce sont quelques milles personnes, dimanche 13 mars, qui se sont rassemblées au rond-point des Champs-Elysées à Paris, afin de rendre hommage à Udi et Ruth Fogel ainsi qu’à leurs trois enfants, Yoav, Elad et Hadas, sauvagement assassinés vendredi 11 mars à Itamar. Avec beaucoup de dignité, dans le silence, chacun a allumé une bougie pour que leur souvenir demeure. Parmi les dirigeants des principales organisations juives, Meyer Habib, vice-président du CRIF s’est indigné : « Comment peut-on accepter l’invraisemblable différence de traitement médiatique entre la mort d’un enfant palestinien lors de ce qui est devenu « l’affaire Al Dura », qui a fait la une des media pendant des semaines, et le massacre de trois enfants, dont un bébé de trois mois éventré à l’arme blanche, qui au mieux, a fait l’objet de quelques lignes laconiques dans la presse sous le titre de « cinq colons tués à côté de Naplouse ? »
Les manifestants se sont dispersés dans le calme, rappelant que les juifs avaient le droit de vivre sur leurs terres en paix avec les Palestiniens.