Le vice-Premier ministre israélien et ministre des affaires stratégiques a noté que les Etats-Unis avaient, eux, opté pour un dialogue avec l’Iran, qui n’a pas donné beaucoup de résultats. Le mois prochain, l’administration américaine devrait formuler une réponse sérieuse adaptée face aux provocations iraniennes.
Selon Moshe Yaalon, le régime iranien est sous pression. Il faut travailler dans trois directions : l’isolement politique du régime iranien ; des sanctions économiques accrues ; et l’éventualité d’une option militaire.
Concernant le dossier israélo-palestinien, Moshe Yaalon ne s’est pas montré optimiste. Mahmous Abbas ne veut pas reconnaître l’Etat d’Israël comme Etat juif et l’Autorité palestinienne ne s’arrêterait pas à la restitution des territoires d’avant la Guerre des Six Jours. Il a rappelé que les Palestiniens avaient refusé la proposition d’Ehud Olmert qui proposait des concessions importantes.
Moshe Yaalon s’est prononcé contre la libération de Marwan Barghouti, « cet alter-ego de Yasser Arafat ». Ce n’est pas un modéré, mais un assassin qui est en prison, pour avoir commis des actes terroristes qui ont couté la vie à des israéliens.
Richard Prasquier, le président du CRIF, était accompagné par le vice-président Meir Habib et le directeur général Haim Musicant.
Photo (Moshe Yaalon) : D.R.