« Si Netanyahu et les dirigeants israéliens ne répondent pas à ces demandes, ils ne reverront pas Shalit », a ajouté le dirigeant palestinien dont les propos étaient retransmis en traductions persane et anglaise par la télévision d'Etat iranienne. Le président israélien, Shimon Peres a, lui, affirmé mardi que le retard dans la libération incombait au Hamas. « Si cela ne tenait qu'à nous, Gilad Shalit serait déjà libre, mais tout ne dépend pas de nous. Il y a des divergences entre le Hamas basé à l'extérieur, qui a des objectifs politiques, et le Hamas intérieur (à Gaza), qui est soumis aux pressions des familles de prisonniers », a déclaré le président de l’Etat à la radio israélienne.
« Shimon Peres sait très bien que c'est la partie israélienne qui créée des problèmes », a rétorqué le dirigeant palestinien, affirmant que « les dirigeants du Hamas ont tous la même position » sur le sujet. « Nous avons 11 000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, et nous avons donné un chiffre précis de détenus (qui doivent être libérés) pour que l'échange ait lieu » avec le soldat israélien, a ajouté Khaled Mechaal.
Le chef du bureau politique du Hamas, qui vit à Damas, est arrivé dimanche à Téhéran pour des discussions avec les responsables iraniens. Il a notamment eu des entretiens avec le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui a réaffirmé le soutien de l'Iran au Hamas et à la « résistance palestinienne » contre Israël.
Photo : D.R.
Source : Le Monde