Le CRIF en action
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Publié le 10 Juin 2011

Jean-François Copé et Martine Aubry soutiennent Gilad Shalit

Mardi 7 juin 2011, Noam Shalit a été reçu par Jean-François Copé au siège de l’UMP.




Rappelant que la situation de Gilad Shalit est une situation de non droit, politiquement révoltante et humainement déplorable, le secrétaire général du parti majoritaire a indiqué qu’en cas de réunification entre le Fatah et le Hamas, l’Autorité palestinienne deviendrait responsable, de facto et de jure, de la captivité de Gilad et devrait tout mettre en œuvre pour le libérer, en geste de paix. Jean-François Copé a rappelé que la France ne pouvait reconnaître, ni discuter avec un gouvernement dont l’une des composantes retient un citoyen français en otage.



Martine Aubry s’est également entretenue avec Noam Shalit au siège du Parti socialiste dans l’après-midi du même jour.



Après avoir réaffirmé le soutien de son parti et lui avoir dit son admiration pour la façon, à la fois courageuse et digne, de mener son combat, la première secrétaire lui a fait part de sa volonté de marquer d’une façon particulière, avec les autres élus socialistes, le triste cinquième anniversaire de la captivité de Gilad. Elle l’a assuré de la poursuite de son soutien jusqu’à la libération de Gilad. Martine Aubry a en outre expliqué à Noam Shalit que sa vision des événements avait évolué au cours du temps : après avoir au début considéré Gilad Shalit comme un soldat israélien prisonnier de guerre, elle affirme avoir pris peu à peu conscience que Gilad était bien plutôt un otage français détenu dans un zone de non droit et dont la libération doit être obtenue le plus rapidement possible.



Photo : D.R.