Le CRIF en action
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Publié le 13 Mars 2007

L’éducation israélienne à la croisée des chemins

« On ne peut que se féliciter de la qualité des lycéens et universitaires d’origine française, qui poursuivent leurs études en Israël », a déclaré Yuli Tamir. Lors d’une réunion qui a eu lieu à Paris le 9 mars, la ministre israélienne de l’éducation nationale a confirmé à ses interlocuteurs de la communauté juive de France, (dont Roger Cukierman, Président du CRIF, Pierre Besnainou, Président du CJE et du FSJU, Jo Zrihen, vice-président du CRIF et du FSJU et Haïm Musicant, Directeur général du CRIF) que les étudiants de France avaient la possibilité de passer le baccalauréat et d’autres examens universitaires en français. Yuli Tamir a salué l’implication de la communauté juive de France dans les programmes Taglit et Massa, qui permettent à des jeunes juifs de Diaspora d’effectuer des séjours et des études en Israël.


Interrogée par Roger Cukierman, Yuli Tamir a évoqué les difficultés d’intégration des juifs originaires d’Ethiopie : « Il faudra au moins une génération ! ». La ministre n’a pas caché l’ampleur des défis auxquels est confrontée l’éducation en Israël ; « et qu’on retrouve ailleurs dans le monde » : coupe des budgets, infrastructures vieillottes, montée de la violence à l’école… Mais se voulant optimiste, Yuli Tamir a noté qu’une nouvelle génération d’enseignants, motivés et passionnés par leur métier, était en train de prendre place au sein du monde éducatif.