Jusqu'à présent, les étudiants israéliens avaient la possibilité d'apprendre l'arabe pour répondre à un besoin d'étudier une seconde langue dans les classes depuis la quatrième et jusqu’à la terminale, en autres options telles que le russe, le français, ou l’amharique. Mais une augmentation marquée de la demande chez les étudiants candidats au baccalauréat israélien (Bagrut) a amené le gouvernement à repenser son curriculum d'enseignement. Ce changement devrait attirer des dizaines de professeurs d'arabe dans le système scolaire. «Nous vivons dans un pays qui a deux langues officielles», explique le Dr Shlomo Alon, responsable de l'arabe et de l'islam au ministère de l'Éducation nationale. « Etudier l'arabe, c’est promouvoir la tolérance et aider à transmettre un message d'acceptation mutuelle », ajoute-t-il.
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Source : Haaretz