Le chef de la diplomatie française a retracé le parcours de son « ami », qui fut entre autres ambassadeur de France en Israël, puis ambassadeur itinérant en charge de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire.
Jacques Huntzinger, qui préside la Fondation France-Israël, est aussi ambassadeur en charge de l’atelier culturel. A ce titre, il vient de rentrer d’Alexandrie où il a contribué au succès du troisième volet de cette réunion qui a réuni des intellectuels d’Europe, de Méditerranée et du Golfe, dont le grand rabbin du Consistoire central René Samuel Sirat et le chercheur israélien Dov Maimon.
Ancien volontaire dans un kibboutz proche du lac de Tibériade, Jacques Huntzinger a fait part de son attachement aux cultures juive et arabe et de ses espoirs de paix au Proche-Orient. Des propos dans lesquels se sont retrouvés ses invités, dont Daniel Shek, l’ambassadeur d’Israël, Nasser Kamel, son homologue égyptien, Hind Khoury, la déléguée générale de Palestine, mais aussi Ady Steg, le président de l’AIU et Haim Musicant, le directeur général du CRIF, qui représentait le président Richard Prasquier.