Représentant le président de la République, le secrétaire d’Etat était accompagné d’anciens déportés, de lycéens, lauréats d’un concours sur le thème « Enfants et adolescents dans le système concentrationnaire nazi », de parlementaires et de représentations d’associations liées à la mémoire de la Shoah.
Cette journée a permis à l’ensemble de la délégation de visiter le camp d’Auschwitz, son musée ainsi que le camp de Birkenau, où s’est déroulée la cérémonie officielle organisée par la Pologne.
Hubert Falco a déclaré qu’Auschwitz représente une marque indélébile dans la conscience humaine, et que toute la civilisation était morte à Auschwitz. Pour le secrétaire d’Etat « la mémoire est un devoir d’humanité et d’exigence. C’est une mission sacrée de restituer la dignité humaine et les destins singuliers. » Considérant que « ce n’est pas une histoire de chiffres mais de vies humaines », Hubert Falco a déclaré que la France « est plus que concernée : elle est mobilisée ».
« Quand se terminera le temps des témoins » a déclaré Richard Prasquier qui conduisait la délégation du CRIF, « nous n’oublierons pas leur exigence : parlez, montrez, faites connaître et réfléchir, car ce qui s’est passé interpelle chacun d’entre nous dans notre humanité, pour le passé et l’avenir ».
Photo : D.R.