La disparition d’un grand résistant

Né en 1921 à Varsovie, il émigre avec sa famille en France en 1933. En 1939, il s’engage dans la légion étrangère, alors qu’il n’a que 18 ans. Il est ensuite incorporé dans les conditions précisées par les accords franco-polonais au dépôt polonais n°1 à Coëtquidan jusqu’en juin 1940. Appelé du 1^er septembre au 10 octobre 1940, il sert dans un groupe de travailleurs étrangers à Caylus (Tarn et Garonne). En mars 1941, il entre dans l’armée secrète polonaise comme agent de renseignement et de liaison. Le 22 octobre, il part vers l’Espagne où il est arrêté le 5 novembre à Figueras. Interné au camp de concentration de Miranda del Ebro, il est libéré le 22 mars 1943. Léopold Honisberg gagne alors Gibraltar et parvient à Liverpool par le transport de troupes « Santa Maria ». Il rejoint les Forces alliés de Libération et sert dans l’escadrille polonaise de la Royal Air Force. Rapatrié en France le 12 juin 1947, il est naturalisé français par décret du 24 septembre 1947.

A partir de là, il consacre sa vie aux associations juives et plus particulièrement aux Anciens combattants. Membre d’honneur des Forces aériennes françaises libres, il est le porte-drapeau du Comité d’action de la Résistance et de la Royal Air Force Association. En hommage à ses actions, il a reçu les insignes de chevalier de la légion d’honneur.