La plupart des participants s’étaient déjà exprimés dans les médias au sujet de la proposition du Président de la République, émise au cours du diner du CRIF. Leurs positions avaient été diverses. Une position médiane a cependant rapidement émergé prenant en compte le caractère particulièrement généreux de ce projet humaniste, la nécessité d’une implication très profonde des enseignants. Par ailleurs, les participants à cette réunion, productive et consensuelle, ont proposé que la prise en charge se fasse plutôt au niveau des classes, que les histoires soient également celles d’enfants sauvés et de Justes, que la dimension européenne ne soit pas oubliée, qu’une recherche de type historique puisse être poursuivie par les enfants et que la signification universelle de la Shoah soit mise en exergue. Sur ces bases, la commission va continuer ses travaux et produira ses conclusions vers le mois de mai.