Le CRIF en action
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Publié le 17 Janvier 2003

Le CRIF Grenoble-Isère dénonce la motion adoptée

Le CRIF Grenoble Isère a pris connaissance avec surprise de la motion votée « en catimini » par le Conseil d’administration de l’université Grenoble 2, Pierre Mendès France le 10 Janvier dernier à l’initiative d’un syndicat minoritaire et dans des conditions de forme très contestable le quorum du conseil n’étant pas atteint.



Cette motion perfide vise au détour de propos lénifiants sur la paix, la démocratie et les droits de l’homme sur lesquels il serait possible de bâtir un consensus, à demander à l’Union européenne de ne pas renouveler son accord cadre de coopération universitaire avec Israël.

En dépit de la mobilisation de dizaine de milliers d’universitaires, de plusieurs prix Nobel, du ministre de l’éducation nationale, du quai d’Orsay, de l’UNEF (premier syndicat étudiant de France), un groupe de militants extrémistes entend encore mélanger militantisme politique et coopération universitaire, en contradiction flagrante avec les missions légales de l’université.

Cette motion discriminatoire et illégale est de surcroît totalement contre productive et vise ni plus ni moins qu’à introduire le désordre dans les campus et à éloigner l’université de sa véritable mission et vocation de rapprochement.

Le Président du CRIF Grenoble Isère Jean Luc MEDINA, diplômé lui-même de l’Université Pierre Mendès France, se déclare choqué par la méthode employée et les véritables buts poursuivis par la motion.

Le CRIF Grenoble Isère sollicite l’annulation pure et simple de la motion rappelant que l’université Grenoble 2 porte le nom de Pierre Mendès France, ce qui lui confère une responsabilité supplémentaire.