Le CRIF Sud-est se mobilise pour Gilad Shalit, mais aussi pour les journalistes de France 3, Hervé Ghesquiere et Stéphane Taponier

Alain Belhassen a affirmé avec force que les ennemis de la paix et les preneurs d'otages sont manipulés par l'Iran qui tente de déstabiliser la région, avec l’aide du Hamas. « A tous ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, sont aujourd’hui les supporters directs ou indirects du Hamas, je citerai ce proverbe : « Pourquoi vois-tu le sable qui est dans l'œil de ton frère et ne vois-tu pas la pierre qui est dans ton œil ! », a déclaré Alain Belhassen. Et, un appel à la libération de Gilad Shalit mais également de Hervé Ghesquiere et Stéphane Taponier (1) a été lancé : « Alors aujourd’hui, tous les défenseurs des droits de l’Homme et de la justice témoignent de leur solidarité avec Guilad Shalit. LIBERTE pour Gilad Shalit, Hervé Ghesquiere et Stéphane Taponier ! », s’est exclamé Alain Belhassen.

Par ailleurs, il a fustigé ceux qui instrumentalisent la cause palestinienne pour importer le conflit en France par des actions violentes ou de boycott des produits israéliens.

Christian Estrosi, maire de Nice, ministre de l'industrie en déplacement à Paris ainsi que Rudy Salles, député, président du parlement de la méditerranée, président de France-Israël Nice, ont demandé à Martine Ouaknine, maire adjointe de Nice, d'exprimer leur soutien à ce rassemblement et de rappeler que le portrait de Guilad, affiché dans l'entrée de la mairie de Nice ne sera décroché qu'à sa libération. « Un élu de la République ne peut accepter le kidnapping qui prive une famille des gens qu'elle aime, comme Guilad ou nos journalistes (de France 3). « Nous devons unir nos forces en espérant que l'an prochain sur cette même place, nous fêterons la libération de Guilad comme de nos deux journalistes. Nous devons nous battre pour ne pas tuer la paix », a déclaré pour sa part Martine Ouaknine.

1) Journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés le 30 décembre dernier, alors qu'ils étaient en reportage en Afghanistan. Cela fait maintenant 176 jours qu'ils sont privés de liberté.

Photo : D.R.