Le jeune homme est sorti lundi d’un coma provoqué de 36 heures, mais ne semble pas avoir de séquelles. Il a indiqué à Richard Prasquier qu’il ne se rappelait plus ce qui s’était passé lors de l’agression.
Ses parents, en particulier sa mère, qui est conseillère d’éducation dans une ZEP en Seine-Saint-Denis, ont insisté sur le fait que leur fils n’appartient à aucune bande, et ont déploré sa présentation déformée par certains médias. Le jeune homme a été mis sous contrôle judiciaire à la suite des incidents survenus en marge d’un rassemblement au Parc Itzhak Rabin, en décembre dernier.
Richard Prasquier a rappelé le caractère antisémite de l’agression, qui aurait pu entraîner la mort du jeune homme ou des séquelles gravissimes. « C’était un acte clairement antisémite. Il était identifié comme juif par le port de la kippa ! »