Le CRIF en action
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Publié le 7 Juin 2010

Les assistants parlementaires européens à la rencontre d’Israël

Du dimanche 23 mai au vendredi 28 mai 2010, une délégation d’assistants français et espagnols de parlementaires européens s’est rendue en Israël avec le CRIF, Casa Sefarad et Elnet. Ils ont rencontré Naor Gilon, directeur général adjoint pour les affaires européennes au ministère des affaires étrangères israélien et des assistants parlementaires de différents groupes politiques à la Knesset.

Les assistants parlementaires ont également pu observer le rôle de l’Europe dans la construction de la confiance entre Israël et ses voisins, en visitant EUPOL COPPS, une mission opérationnelle qui a pour vocation de former la police de Ramallah et EU BAM, qui devait se déployer à Rafah pour faciliter la circulation des biens et des personnes. Ce sujet a également fait l’objet d’un entretien avec le Dr. Emmanuel Navon.

A travers un parcours guidé par Avi Melamed à Tel Aviv, Ashkelon et Sederot, les assistants parlementaires européens ont découvert la topographie d’Israël et les défis qui se posent à sa sécurité. Ils se sont également rendus au sein de l’Autorité palestinienne pour prendre connaissance de plans de développement économique urbain, notamment à Ramallah. Enfin, le Centre Peres pour la paix a présenté des projets de coexistence entre les sociétés civiles israéliennes et palestiniennes.

Les assistants parlementaires de députés européens de différents partis Elsa Chelly, Sebastien Viano, Jean-François Plard, Christophe Cluzel, Matthieu Ciup et Timothée Etchcopar, ainsi que Eve Gani, chargée du développement au CRIF, représentaient la France au sein de la délégation européenne qui s’est rendue en Israël et dans l’Autorité palestinienne.

Ils témoignent dans la newsletter du CRIF de leur séjour.


Israël : Témoignages de la délégation d’assistants parlementaires européens

Timothée Etchecopar est assistant parlement de Sophie Auconie, députée européenne, groupe PPE, Parti populaire européen

Le mercredi 26 mai, nous nous rendons près de la bande de Gaza. La situation dans cette zone nous est exposée par Avi Melamed, Israélien, ancien des services intérieurs de renseignement. Alors que la flottille humanitaire a été arraisonnée au large de Gaza, il est intéressant de présenter ou rappeler l’argumentation développée par les Israéliens sur le blocus de cette minuscule bande de terre. Que l’on soit d’accord ou non avec ce qui va suivre, il n’en reste pas moins que ces arguments répondent de bout-en-bout à une logique solide.

Avi nous montre le site depuis un monticule. Devant nous, à environ 2 kilomètres, la bande de Gaza. Derrière nous, à 700 mètres, les premières habitations israéliennes. Entre les deux, la frontière, entrecoupée par le mur, des barrières et des patrouilles de l’armée. Nous réalisons une fois de plus qu’une donnée essentielle de ce conflit réside dans l’étroitesse de l’espace, la proximité des acteurs.

Nous avons tout d’abord droit à un rapide résumé des évènements : en septembre 2005, les Israéliens se désengagent définitivement de Gaza. En janvier 2006, le Hamas remporte les élections puis prend le contrôle de la bande de Gaza. Les premières roquettes Qassam tombent sur Sderot, entraînant des mesures de rétorsion et des attaques ciblées d’Israël.

Avi nous avertit que son exposé reflètera évidemment le point de vue israélien et nous invite donc à vérifier ses informations et à lui poser toutes les questions qui nous viennent à l’esprit, même les plus abruptes.

Selon lui, Israël a quitté Gaza pour avoir la paix : la situation des Israéliens vivant dans ce territoire était de plus en plus difficile. Ils pensaient qu’enfin ils n’auraient plus à se soucier de leurs voisins chacun chez soi. Néanmoins, à peine sortis de Gaza, les roquettes pleuvent (près de 12 000 jusqu’à aujourd’hui). Il nous les montre, ces fameuses Qassam : des armes de fortune construites à partir de canalisations d’eau. Il nous en explique la portée, les différents types et leur caractère artisanal : on allume, on tire, personne ne sait où elles tomberont. Létalité : 95% tombent au milieu de nulle part. Impact psychologique : à Sderot, l’école est surmontée d’une gigantesque chape de béton renforcé, les arrêts de bus sont des bunkers.

Une question se pose alors. Face à la meilleure armée du monde, quelles chances ont les Palestiniens? Néanmoins au fur et à mesure de l’exposé, d’autres se font jour, elles tournent autour d’une seule et même interrogation : quel intérêt ? Quel intérêt a le Hamas à priver les Palestiniens d’eau pour bombarder sporadiquement la ville d’en face ? Quel intérêt d’utiliser l’engrais pour fabriquer la tête explosive ? Quel intérêt d’obtenir l’autonomie si ce n’est pas pour développer économiquement son territoire ?

Une question fuse : « Comment les Gazaouites peuvent-ils se développer si la frontière est hermétique ? ». Presque trop facile pour Avi : « Combien la bande de Gaza a-t-elle de frontières ? Deux ! ». Il est vrai que celle avec l’Egypte est trop souvent oubliée. L’Egypte avait imposé comme condition à une frontière ouverte l’absence de contact entre Hamas et Frères musulmans, la condition n’a pas été respectée. De plus, le trafic d’armes en provenance d’Iran et qui passe par les fameux tunnels inquiète l’Egypte. Le Caire réplique : l’Egypte construit un mur, construit une barrière métallique souterraine et détruit des tunnels. Elle pourchasse les membres du Hamas sur son territoire.

L’aide humanitaire ? « Elle passe » nous assure-t-il. Elle ne passe pas en cas d’accrochages mais au jour le jour c’est le cas. Là encore « il existe deux frontières ! » assène-t-il.

Enfin, à propos des interventions des militaires israéliens, il nous pose la question suivante : « Quelle est la chose la plus importante dans une démocratie ? » les réponses sont multiples : liberté d’expression, vote, Etat de droit… Il nous donne sa réponse : « la vie ». « La protection de la vie des Israéliens n’est pas un droit qu’ont les citoyens de ce pays, c’est un devoir moral de l’Etat envers eux ».

Sebastien Viano est assistant parlementaire de Gaston Franco, député européen, groupe PPE, Parti populaire européen

Lors du séjour organisé par le CRIF en Israël, nous avons pu visiter les quartiers généraux de deux missions d'assistance, de consultance et de surveillance de l'Union européenne en charge de questions de sécurité dans les territoires palestiniens.

Créées en 2005 dans le contexte du retrait israélien de Gaza et de certaines zones du nord de la Cisjordanie et de la mise en œuvre de la Feuille de Route pour la paix, l'EUPOL-COPPS et l'EU-BAM symbolisent le rôle joué par l'UE dans la résolution du conflit au Proche-Orient, entre médiation et expertise.

L’EUPOL-COPPS (EU Police Mission for the Palestinian Territories), située à Ramallah, a pour but de former la police civile palestinienne afin d'assurer le maintien de l’ordre public, tout en renforçant le sentiment d'appartenance par rapport au processus de réforme. 19 pays de l'UE participent à cette mission ainsi que la Norvège et le Canada.

Les actions vont de la formation à la fourniture d'équipements. Depuis mai 2008, sa mission s'est élargie à la consolidation de l'état de droit et à la réforme de la justice pénale (juridictions, parquets et système pénitentiaire, justice des mineurs).

Lors de notre venue, nous avons pu nous entretenir avec deux conseillers de la Police nationale française engagés dans le cadre de cette mission: Jean-Frédéric Martin et Philippe Perez.

L'EU-BAM (EU Border Assistance Mission for the Rafah Crossing Point), basée à Ashkelon, est une mission de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).

Elle a pour mission de surveiller le point de passage de Rafah séparant l'Egypte de Gaza. Après avoir permis le transit de plus de 400.000 personnes, ses opérations ont été suspendues de façon "temporaire" en juin 2007 en raison des circonstances politiques. Dès que les conditions seront réunies, l’UE se dit prête à réactiver cette mission, dont le mandat a été étendu jusqu'au 24 mai 2011. La frontière entre Gaza et l'Egypte est devenue une zone de haute tension en raison de la multiplication des tunnels où circulent des marchandises de toutes sortes ainsi que des armes.

A nouveau l'expertise française en matière de sécurité a été mise à l'honneur lors de notre passage car nos interlocuteurs furent le Colonel Alain Faugeras, chef de la mission EU BAM et le lieutenant Gilbert Le Bigot, tous deux issus de la Gendarmerie française.

Jean-François PLARD est assistant parlement de Vincent Peillon, député européen, groupe PSE parti socialiste européen

Les nombreuses personnes rencontrées au cours de notre séjour nous ont donné peu d’occasions d’être optimistes : le processus de paix semble bel et bien en panne. Personne ou presque ne croit dans les chances d’aboutir des pourparlers indirects en cours.

Le principal signe d’espoir est cependant apparu le dernier jour, à l’occasion d’un échange avec des Israéliens engagés dans des projets de coopération avec des Palestiniens. Ainsi, le Centre Peres pour la Paix, installé à Jaffa, promeut une meilleure compréhension des deux peuples par la mise en œuvre de projets communs : formation d’équipes de football mixtes, échanges de bonnes pratiques et formations réciproques d’agriculteurs israéliens et palestiniens, développement de réseaux professionnels communs, création conjointe d’œuvres théâtrales présentées dans des écoles en Cisjordanie et en Israël… Les projets abondent, destinés à promouvoir, de chaque côté, une culture de la paix et de la coopération plutôt que de l’affrontement. Une goutte d’eau dans un océan sûrement, et ô combien fragile, mais pourtant précieuse et indispensable. Un second exemple nous a été donné par un responsable de la ville de Gilboa, engagée dans un ambitieux programme de développement économique conjoint avec sa voisine palestinienne de Jenine. Malgré la triste barrière qui sépare les deux municipalités, celles-ci prévoient la création d’une zone économique commune, de deux centres de langue et de culture « jumeaux » et le développement de projets touristiques. Le but : réduire l’écart important de richesse entre les deux villes.

Ces deux exemples de coopération et de création de liens culturels, économiques, et même amicaux entre les deux parties démontre toute l’importance que revêt, au-delà des de l’action des gouvernements, celles des peuples et des sociétés civiles. A l’évidence, et comme le dit très justement Shimon Peres, une paix durable ne peut être simplement négociée entre deux Etats : elle doit être construite, patiemment et au travers d’actions concrètes, entre les sociétés elles-mêmes. Ces projets et ceux qui les portent, en favorisant le développement d’une prospérité partagée et, surtout, en agissant sur les perceptions et les représentations que, de chaque côté de la frontière, les uns ont des autres, y contribuent puissamment et offrent donc quelques raisons d’espérer.

Christophe Cluzel est assistant parlementaire de Christine de Veyrac, député européenne, groupe PPE, Parti populaire européen

Le CRIF a pris l’initiative de nous convier à une découverte d’Israël.

C’est une initiative pertinente, à l’heure de relations entre l’Europe et Israël, tendues, marquées par l’incompréhension réciproque, opportunément relevée par le Dr Navon.

D’un côté, les réticences européennes. Face à la politique de la force. En ont ainsi, à plusieurs reprises, témoignées les remarques, les observations, les interrogations, et parfois les cris de cœur, de nos amis espagnols de délégation mais aussi français.

De l’autre, une vision israélienne qui, à l’instar du Dr Navon, s’interroge sur la partialité de l’Union européenne, « la désinformation de France 2 et Libération », médias qui contribuent à forger les consciences des peuples et des opinions… avec même, chez certains de nos hôtes, l’idée selon laquelle beaucoup en Europe perçoivent Israël, « comme un espèce de cadeau qui a été donné par les européens en dédommagement de la Shoah ».

Berceau du peuple juif, Israël est devenu son refuge et sa patrie après des siècles de dispersion marqués par les plus grandes souffrances. Il en a gardé le devoir d’inquiétude et de vigilance, ressenti à différentes étapes de notre séjour, de l’aéroport Ben Gurion aux soirées illuminées de bord de mer de Tel-Aviv. Au-delà des circonstances, au-delà des subjectivités qu’entretiennent inévitablement les rencontres avec les femmes et hommes émotionnellement engagés, le rendez-vous entre nos deux Nations, entre nos deux cultures, doit être dicté par une ambition commune, partagée dans nos visites de Ramallah et Ashkelon : celle qu’un jour, on ne puisse plus voir, sur la corde à linge, les mouchoirs du sang trop versé.

Elsa Chelly est assistante parlementaire de Véronique Matthieu, députée européenne, groupe PPE, Parti populaire européen

L’organisation de ce voyage en Israël avec des assistants parlementaires et des conseillers politiques du Parlement européen a été une excellente initiative du CRIF qu’il convient de saluer. Ces collaborateurs directs des parlementaires européens qui sont amenés à se positionner régulièrement sur la situation au Proche-Orient ont ainsi pu acquérir une connaissance plus précise de la société israélienne.

L’un des aspects les plus louables de ce voyage est la qualité des orateurs intervenus tout au long de ce séminaire. Qu’ils appartiennent au monde académique tel que le Docteur Emmanuel Navon, au monde politique tel que Naor Gilon et Majalli Wahabi, député druze de Kadima, ou qu'ils soient des acteurs de terrain tels que les agents d'EUPOL COPPS chargés de la formation de la police civile palestinienne, ces rencontres ont permis à ces jeunes acteurs de la vie politique européenne de mieux s’approprier une réalité complexe trop souvent simplifiée à l’excès par les médias européens. Ces experts de haut niveau venant d’horizons différents ont su expliquer avec pédagogie la réalité géostratégique, économique et démographique de l’Etat d’Israël.

En outre, en donnant la parole à des israéliens et à des palestiniens par la voix notamment du journaliste Khaled Abu Toameh, Nabil Ramlawi du ministère des affaires étrangères de l’autorité palestinienne, et de la municipalité de Ramallah, les organisateurs ont fait preuve d'objectivité en permettant aux différentes visions du conflit d'être exprimées.

Il est par ailleurs nécessaire de souligner que ce voyage réunissait des délégations espagnoles et françaises appartenant à des groupes politiques différents, ce qui a contribué à enrichir les débats. En effet, le conflit israélo-palestinien ne fait pas l’objet d’une position commune au sein du Parlement européen. Des dissensions existent au sein même des groupes politiques et des délégations nationales. L’hétérogénéité de ce groupe a ainsi permis des échanges fructueux entre les participants amenés à débattre entre eux et a échanger avec ce panel d’experts.
Ce voyage a de ce fait été l’occasion de montrer à nos interlocuteurs israéliens que l’Europe ne doit pas être perçue comme "un bloc uniforme", qu’elle ne parle pas d’une seule voix, mais qu'il existe au contraire des approches différentes du conflit israélo-palestinien.

Cette initiative apporte une vraie plus-value à la compréhension d’un conflit souvent mal expliqué dans l'Union européenne. J’espère vivement que cette initiative sera renouvelée dans un avenir proche afin d’offrir les clés d'analyse et les outils de compréhension nécessaires à la prise de décision au niveau européen.

Eve Gani est chargée du développement au CRIF

La rencontre avec les assistants parlementaires européens et les acteurs français de la sécurité détachés au sein de missions européennes dans la région (police, gendarmerie) nous a permis d’apprécier l’exercice de la compétence européenne. Les échanges informels permettaient de commenter le fonctionnement des institutions et la pratique de la vie politique européenne, au-delà des clichés sur une Europe administrative, lointaine, froide et bureaucrate.

Ainsi, au niveau européen, derrière les fonctions, des femmes et des hommes, qui ont souci de comprendre les situations sur lesquelles ils décident. Le rôle des assistants parlementaires est clé dans la compréhension des enjeux. Ce sont eux, en effet, qui préparent les dossiers et les briefings pour les élus. Les positions des députés varient non seulement selon les groupes politiques auxquels ils appartiennent au niveau européen, non seulement en fonction des traditions politiques nationales, mais aussi grâce à la qualité du travail préparatoire. Le site internet « MEP Ranking » propose une évaluation des députés européens. Bien souvent, les assistants parlementaires participent à leur succès.

Egalement, ce voyage permettait d’approcher, avec EUPOL COPPS, et EU BAM, les résultats opérationnels de la coopération, mais aussi parfois de la compétition, entre européens et américains dans la région. A Ramallah, la mission EUPOL COPPS, axée sur la formation de la police civile palestinienne et le développement du système juridique, complète ainsi le soutien de l’armée que proposent les américains. A Ashkelon, la mission EU BAM a pour vocation de contrôler les mouvements de biens et de personnes à Rafah. Ses opérations sont actuellement suspendues, ce qui permet à EU BAM de constituer un point d’observation de risques sécuritaires importants, tels les « tunnels » creusés à la frontière entre l’Egypte et Gaza où circulent personnes, biens de nécessité et armes. EU BAM contribue également à d’autres missions de formation européennes et américaines.

Au niveau des relations entre l’Union européenne et Israël, il était également intéressant de rappeler, avec Naor Gilon, directeur général adjoint pour les affaires européennes au ministère des affaires étrangères israélien, mais aussi Alvaro Iranzo Gutiérrez, ambassadeur d’Espagne à Tel Aviv, que l’Europe ne présente pas dans les faits une voix de la politique étrangère européenne, mais les voix des Etats européens qui y prennent des positions. Le souci de comprendre la situation d’Israël varie fortement d’un pays à un autre. Si les Etats de l’ancienne union soviétique affichent un soutien envers l’Etat juif, les grands pays d’influence, comme la France, l’Allemagne et l’Italie, affirment leur solidarité pour Israël en même temps qu’une volonté de « leadership » sur les projets de résolution du conflit israélo-palestinien. Les pays du Sud de l’Europe et la Suède présentent souvent des positions plus critiques vis-à-vis d’Israël. Si l’Union européenne veut être un acteur de médiation entre les deux parties dans la négociation, il faut qu’elle comprenne aussi la position d’Israël, a souligné le Dr. Emmanuel Navon.

On invoque en effet souvent la responsabilité des Israéliens et des Palestiniens dans le conflit, mais beaucoup moins les erreurs tactiques, d’analyse et les divisions entre les « parties tierces » qui ne contribuent pas à le résoudre. L’Union européenne, qui a choisi la Palestine comme premier pays récipiendaire de fonds, a par exemple était accusée d’avoir contribué à l’impasse aux négociations que représente la division du peuple palestinien, en ne contrôlant pas l’acheminement de ses fonds. Comme l’a justement indiqué un assistant parlementaire, « tout le monde doit apprendre de ses erreurs ». L’Union européenne a, en 2008, mis en place un nouveau mécanisme de gestion, PEGASE, pour pourvoir l’aide apportée et contrôler son utilisation.

Aujourd’hui, les élus européens et les institutions représentatives juives œuvrent dans une démarche de connaissance mutuelle, dont a participé ce premier voyage d’assistants parlementaires du CRIF en Israël et au sein de l’Autorité palestinienne.

Photo : D.R.