Chères familles,
Je vous écris le cœur lourd. Je comprends et je connais votre douleur. J’appartiens à une famille endeuillée à cause du terrorisme. Mon frère a été tué lors de l’opération de sauvetage des otages d’Entebbe.
Je comprends votre peine et je sais que vos blessures se sont ouvertes de nouveau ces derniers jours…. Je sais que vos esprits ne sont plus apaisés.
De nombreux doutes m’ont accompagné tout au long des négociations sur les accords pour le retour du soldat enlevé Gilad Shalit. Il a toujours été au centre de mes pensées.
La décision prise pour la libération de Gilad Shalit est parmi l’une des plus difficiles qu’il m’ait jamais été données de prendre. Et elle est autant difficile pour vous que pour vous, chères familles….
Dans ma décision de ramener Gilad chez lui, j’ai été confronté à ma responsabilité de Premier ministre d’Israël, qui a le devoir de ramener à la maison chaque soldat qui est envoyé pour protéger nos citoyens.
Quant moi, je suis allé au combat au nom de l’État d’Israël, je savais que l’État d’Israël ne m’abandonnerait jamais, ni aucun de ses soldats, ni aucun de ses citoyens.
Face au fort désir de ramener à la maison un soldat captif, il y avait la nécessité de limiter le lourd tribut que l’État d’Israël devrait payer pour mettre fin à cet enlèvement de plus de cinq ans.
Je sais que le prix est très lourd pour vous. Je comprends la difficulté de rester calme quand des gens mauvais qui ont perpétré des crimes odieux contre vos proches, ne payeront pas pleinement la peine qu’ils méritent.
Pendant cette période, j’espère que vous trouverez le réconfort que moi et que l’ensemble de la Nation d’Israël, souhaitons vous donner, en vous embrassant et en partageant votre douleur.
Vos proches seront à jamais dans mon cœur,
Bien à vous, dans la douleur et dans un profond chagrin pour vos proches,
Benjamin Netanyahu
Photo : D.R.
Source : JSS News