Les vies se nourrissent de rencontres ; Mireille Hadas-Lebel a rappelé celles de René Sirat et de JP. Martin, des rencontres « providentielles ». Et celle avec Michel Le Goc, qu’elle a choisi pour cette cérémonie ou parents, amis, militants associatifs et représentants d’institutions se sont retrouvés dans une ambiance intime et très chaleureuse. Pour cet instant solennel ou la République française l’a élèvée, elle a choisi un héros, un homme qui a passé les lignes de démarcations, les frontières, supportés des interrogatoires qui « laissent le corps brisés », un homme qui n’a pas cédé à la voix rassurante de Pétain en 1940, un Français libre, un homme de l’ombre, un homme de Londres. Mireille Hadas-Lebel a rendu hommage à sa lucidité et à son éclat, aux cotés desquels, dit-elle son « mérite n’est rien. »
Photo : D.R.