Homme d’action qui « travaille sept jour sur sept entre Paris, Toulouse et le Tarn et Garonne où il préside le Conseil général et une communauté de communes », Jean-Michel Baylet est un des rares parlementaires à exercer une activité professionnelle.
« La Dépêche » est une véritable institution, l’un des derniers journaux indépendants. Créée en 1870, elle est une feuille chargée de donner des nouvelles du front, puis s’engage dans le combat laïc et républicain ; elle sera excommuniée. « La Dépêche » est d’abord du côté antidreyfusard tout en laissant s’exprimer Jaurès et Clémenceau, puis rejoint tardivement la cause de Dreyfus. Le journal met en avant une charte éthique autour des valeurs laïque et républicaine et la défense de la région.
La presse traverse une crise grave similaire à celle de la sidérurgie ou du textile et subit de plein fouet la concurrence d’internet et des journaux gratuits tout en conservant des coûts de structure élevés liés essentiellement aux conventions collectives anciennes.
Evoquant l’actualité internationale et nationale, Jean-Michel Baylet, par ailleurs président du Parti Radical de Gauche, a appelé à une meilleure régulation du système financier international afin de ne pas laisser les marchés tout diriger.
Ne partageant rien avec l’extrême gauche, il ne souhaite pas d’accord politique avec elle.
Interrogé sur le traitement d’Israël dans son journal, il revendique une « forte affection » pour Israël et ne souhaite pas se mêler des affaires intérieures d’un autre état. Même si certains commentaires ne sont pas toujours élogieux sur Israël dans son journal, il demande à ce que le journal soit lu dans sa globalité.
Il s’interdit toute délégitimation d’Israël de la part de la rédaction.
Afin de montrer les différentes facettes d’une entreprise, et son engagement citoyen, il vient de créer la Fondation La Dépêche, première fondation d’un groupe de presse, pour aider les étudiants.