Les organisateurs avaient décidé d’inciter à la réflexion sur un sujet d’actualité : l’enseignement des religions, et d’en examiner les approches laïques et religieuses.
De nombreux experts parmi lesquels René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le Métropolite Emmanuel de France, Hmida Ennaifer, professeur de théologie musulmane à l’université de Tunis ont apporté leur contribution à ces journées découpées en sept thématiques.
Pour Nicole Yardeni, qui était accompagnée du rabbin Yossef Matusof du mouvement Loubavitch, « en ignorant le religieux, on se coupe du passé ». La difficulté à transmettre des valeurs républicaines l’amène à se poser des questions sur la diffusion et la connaissance de l’histoire religieuse, qui pourraient être un instrument de ce lien avec le passé « à condition que la laïcité soit respectée ».La présidente toulousaine ajoute : « La liberté religieuse, oui, mais aussi liberté vis-à-vis du religieux ». Quelques jours auparavant, le CRIF-Toulouse-Midi-Pyrénées avait organisé un petit-déjeuner avec Bruno Sire, le président de l’université Toulouse I. Fondée en 1229 - et de ce fait l’une des plus anciennes d’Europe - elle accueille 17 000 étudiants en droit, sciences économiques et sociales.
Bruno Sire a défendu la loi LRU sur l’autonomie de l’université déjà appliquée à Toulouse I. Il a indiqué que des coopérations sont en cours d’élaboration avec des universités israéliennes.
Photo : D.R.